Le Premier ministre lancera les invitations aux syndicats et au patronat pour une rencontre en juillet. (Photo: archives/Maison Moderne)

Le Premier ministre lancera les invitations aux syndicats et au patronat pour une rencontre en juillet. (Photo: archives/Maison Moderne)

Le Premier ministre a confirmé aux organisations syndicales et au patronat qu’une tripartite sera organisée au cours de la première quinzaine de juillet. Avec, sans doute, l’impact de la crise sanitaire sur l’emploi à l’ordre du jour.

Une réunion tripartite entre le gouvernement, les syndicats et le patronat aura lieu au cours de la première quinzaine du mois de juillet afin d’évoquer les mesures à envisager pour faire face aux conséquences économiques de la crise sanitaire, et sans doute plus spécifiquement sur l’emploi.

Le gouvernement ne souhaitait pas prendre cette initiative tant que des chiffres plus précis n’étaient pas en sa possession, notamment en ce qui concerne la récession attendue. Proposée à un moment, la date du 10 juin avait finalement été reportée . «Le Premier ministre  (DP) nous a indiqué, lors de notre rencontre, qu’à ses yeux, une tripartite ne semblait pas efficace tant que l’état d’urgence était décrété», indique , présidente de l’OGBL et de la Chambre des salariés.

Cet état de crise arrivera à son terme le 24 juin. «Une tripartite au cours des deux premières semaines de juillet nous convient dès lors, car cela nous laisse le temps de nous préparer», avance pour sa part , président du LCGB.

Satisfaction syndicale, accord patronal

dès le 1er mai, réitérée par écrit le 12 mai. La satisfaction est donc de mise. «C’est toujours une bonne chose que le dialogue social fonctionne», souligne Nora Back. Tandis que Patrick Dury répète que «la tripartite est un modèle qui a fait ses preuves. Nous allons en avoir besoin, car la crise sera longue. Celle de la sidérurgie a duré 22 ans, celle de 2008 au moins 6 ans, et celle-ci ne sera pas de courte durée. De nombreux problèmes seront à résoudre pour garantir la santé des gens, le travail et le pouvoir d’achat.»

Les syndicats ont en tout cas unanimement salué une réunion «constructive». Tout comme le patronat. 

Mais le directeur de l’UEL,  confirme: «Il faut s’attendre à une période difficile sur quelques années. Et faire avancer l’économie pour le bien de tous.» Concernant la tripartite, . «Nous voulions faire ça étape par étape», confirme Jean-Paul Olinger à la sortie de la réunion. «Le gouvernement a pris la décision d’organiser une tripartite. Donc nous allons y participer. Il faudra déterminer quels sont les sujets à aborder.»