Le président américain Donald Trump avec le président de la Turquie Recep Tayyip Erdogan, lors du sommet de l’Otan du 11 juillet 2018. (Photo: Shutterstock)

Le président américain Donald Trump avec le président de la Turquie Recep Tayyip Erdogan, lors du sommet de l’Otan du 11 juillet 2018. (Photo: Shutterstock)

La Turquie a accepté de suspendre son offensive en Syrie pendant cinq jours. Cet accord avec les États-Unis n’est pas définitif. De nouvelles négociations auront lieu à Sotchi, en Russie, à la fin de la trêve.

La Turquie a accepté, jeudi 17 octobre, de suspendre son offensive en Syrie pendant cinq jours, selon les termes d’un accord entre les États-Unis et la Turquie.

Pour permettre aux forces kurdes de se retirer, «sous 120 heures, toutes les opérations militaires dans le cadre de l’opération ‘Source de paix’ seront suspendues, et l’opération cessera complètement une fois ce retrait achevé», a déclaré le vice-président américain Mike Pence, après quatre heures d’entretien avec le président turc Recep Tayyip Erdogan.

Saluée par Donald Trump, convaincu qu’elle permettra de «sauver des millions de vies», la trêve est présentée par le gouvernement turc comme une victoire absolue.

L’accord n’est pas définitif. La trêve est censée durer cinq jours, soit jusqu’au 22 octobre. De nouvelles négociations auront alors lieu à Sotchi, en Russie, où M. Erdogan a été invité par son homologue russe, Vladimir Poutine.