Faire et défaire… c’est toujours faire. Ainsi, le conseil de gouvernement a approuvé, mercredi 6 mai, une série de modifications au règlement grand-ducal du 18 mars dernier, qui avait imposé différentes mesures  face à la crise sanitaire. par le Premier ministre  (DP). Cela, tout en sachant qu’il faudra peut-être encore revenir dessus si l’épidémie venait à reprendre du poil de la bête, qu’une seconde vague venait à submerger le pays, et qu’il soit à nouveau nécessaire de confiner.

Personne ne le souhaite. Et les mesures décidées cette fois font au contraire courir les effluves de ce qui s’apparente à une première étape vers un retour, certes encore éloigné, à une vie normale.

Pour une entrée en vigueur lundi, sous réserve du strict respect des mesures sanitaires, le gouvernement a donc décidé de «l’ouverture intégrale des commerces», sauf exceptions. . Ceux qui sont actifs dans les soins à la personne vont aussi reprendre leurs activités, mais sur rendez-vous.

«La possibilité de regroupements en plein air jusqu’à 20 personnes au maximum et dans le strict respect de conditions sanitaires» sera aussi offerte. Pas question, cependant, de ne pas: distanciation de 2 mètres, port du masque éventuel, nettoyage régulier des mains… Et le groupe devra se réunir dans un lieu public.

Pour la réunion à la maison, ce sera avec au maximum 6 invités extérieurs «s’ajoutant aux personnes vivant déjà dans le même foyer». On imagine bien la difficulté des contrôles de police dans ce cadre. Appel est donc fait au sens des responsabilités de chacun. L’heure du barbecue de printemps n’a pas encore sonné.

«Le but est de pouvoir reprendre des contacts sociaux avec les autres, en les limitant au maximum, en faisant attention au facteur démultiplicateur», a précisé, lundi, Xavier Bettel. «Et si ce sont les 6 mêmes personnes (à chaque fois), tant mieux.» . Et ces invités ne pourront alors plus l’être ailleurs.

Les archives, les bibliothèques, le Centre national de littérature et le Centre national de l’audiovisuel vont aussi à nouveau accueillir du public.

Enfin, les «activités de sport en plein air sans public, sans contact physique et non compétitives» peuvent aussi reprendre.