Les notaires européens sont confrontés comme d’autres professions juridiques à la digitalisation croissante et aux actes transfrontaliers. (Photo: Irene)

Les notaires européens sont confrontés comme d’autres professions juridiques à la digitalisation croissante et aux actes transfrontaliers. (Photo: Irene)

L’Institut de recherche et d’études notariales européen (Irene) a célébré ses 30 ans avec un colloque à la Cour de justice de l’UE sur «Le notaire européen face aux enjeux de la société actuelle».

Constitué en 1990 par 12 notaires de différents pays européens, l’Irene est une fondation de droit luxembourgeois qui compte aujourd’hui 30 notaires. Il s’attache à «publier des articles de recherche et à organiser des colloques favorisant la coopération des notaires en Europe».

Pour ses 30 ans, l’Irene a tenu une conférence à la CJUE autour de trois thèmes: la justice à travers la procédure – notamment la circulation des actes notariés dans l’UE –, la digitalisation dans les professions juridiques, et les successions transfrontalières. Autant d’enjeux qui font évoluer la profession de notaire.

Outre les orateurs venus de plusieurs pays européens, la conférence comptait plusieurs personnalités comme l’ancien Premier ministre et président de la Commission Jacques Santer, les juges à la CJUE et Camelia Toader, et la présidente de l’Union internationale du notariat Cristina Noemie Armella.

La fondation Irene avait organisé, ces dernières années, d’autres conférences sur le droit et l’art en décembre 2014 à Thessalonique, sur le droit fiscal successoral en 2013 et en 2017 à Lausanne, ou encore sur les dernières évolutions du droit européen en janvier 2019 à Thessalonique.