Sonia, Nadia, Séverine et Julie participeront à un trek d’orientation de 120km sur quatre jours dans le désert marocain entre le 28 février et le 5 mars 2020. (Photo: IKO'L)

Sonia, Nadia, Séverine et Julie participeront à un trek d’orientation de 120km sur quatre jours dans le désert marocain entre le 28 février et le 5 mars 2020. (Photo: IKO'L)

50 équipes 100% féminines se retrouveront dans le désert marocain pour un trek d’orientation de quatre jours. L’équipe IKO’L, avec Nadia, Sonia, Julie et Séverine, relèvera ce défi en mars prochain. Un événement auquel elles associent la promotion de la Fondation Autisme Luxembourg.

Un trek exclusivement féminin de 120km sur quatre jours dans le désert marocain, avec, comme simple moyen de s’orienter, une boussole, c’est le défi auquel répondent Nadia, Sonia, Séverine et Julie, les quatre membres de l’équipe .

Le trek «Elles Marchent», organisé par l’association «Le Défi du Cœur» depuis quatre ans, réunit 50 équipes composées uniquement de femmes sur deux semaines. IKO’L, seule équipe luxembourgeoise de la première semaine, relèvera le challenge du 28 février au 5 mars 2020.

Cette marche se clôt par une journée consacrée à un projet solidaire, durant laquelle des missions – plantation d’arbres, restauration d’un mur, ou encore construction d’un four à pain – sont menées auprès de la population locale.

Sensibiliser à la cause de l’autisme

À ce défi sportif s’associe un projet qui tenait à cœur aux quatre femmes: mettre en lumière une association caritative luxembourgeoise, la (FAL), fondée en 1996 pour promouvoir et défendre les droits des personnes atteintes d’autisme au Luxembourg.

Les quatre membres d’IKO’L se sont ainsi donné pour tâche de sensibiliser les gens à cette cause et de , qui permettront de financer des activités inclusives (cinéma, zoo, piscine), des colonies de vacances et un nouveau foyer à Rambrouch.

«Beaucoup de gens sont concernés par l’autisme, donc travailler avec la est très important», déclare Sonia. «Mais nous ne sommes pas sportives, donc c’est un sacré défi de se dépasser à ce niveau-là.»

Sortir de sa zone de confort

«Cela nous sort de notre zone de confort», abonde Nadia. «Nous nous entraînons tous les week-ends dans la forêt de Hesperange, et nous participons à des groupes de marche. Cela nous permet d’ailleurs de faire des rencontres et de sensibiliser les gens à la cause de l’autisme.»

Mais l’appréhension subsiste. «Je n’ai pas l’habitude de marcher 25km quotidiennement», avoue Nadia. «Au-delà de la crainte de se blesser, est-ce que le moral va suivre?» En cas d’abandon d’une des quatre participantes, l’équipe n’est pas incluse dans le classement.

Un confort rudimentaire

D’autant que le confort sera rudimentaire: un duvet sur le sol rocailleux pour dormir, un simple seau d’eau pour se laver, et… pas de téléphone. «Ce qui m’inquiète le plus, c’est d’être coupée de ma famille», s’inquiète Séverine. «C’est une grosse remise en question personnelle.»

Mais puisque l’objectif est de regrouper des fonds pour la FAL, pas question de perdre son enthousiasme. «Ça vaut le coup de le faire», déclare Séverine.