Comment réussir sa transformation digitale? Cette question, qui se fait plus pressante encore depuis la crise du Covid-19, est sur toutes les lèvres des responsables d’entreprise depuis un certain temps déjà. Il est pourtant difficile d’y répondre d’une seule façon, tant les impératifs varient en fonction du secteur, des métiers et des besoins qui leur sont propres.
Être en conformité par rapport à la gestion de la donnée
Pour le secteur financier, particulièrement important au Luxembourg, il est ainsi essentiel, au-delà du choix des outils à mettre en place, de bien gérer la conservation, l’accès et le partage des données générées et échangées au travers des nouvelles solutions digitales. «En tant que Professionnels du Secteur Financier (PSF) de support, nous accordons une attention toute particulière à cet aspect lorsque nous travaillons pour des acteurs de ce secteur, explique Jean-Luc Rousseau, Application & Information Solutions Manager au sein de CTG Luxembourg PSF. « Il faut en effet veiller non seulement au respect des règlements européens comme le RGPD, mais aussi aux exigences de la CSSF.»
Le traitement de la donnée, générée de façon exponentielle avec le développement des solutions numériques, est également un sujet sensible dans d’autres secteurs. «Il nous arrive de collaborer avec des ministères sur des projets gouvernementaux qui impliquent la manipulation de données fiscales ou liées aux ressources humaines. Là aussi, notre rôle est de rappeler combien il est important de garder l’aspect compliance en tête. Si les plus grosses structures, dotées de départements compliance internes, sont généralement bien au fait de leurs obligations, ce n’est en effet pas le cas partout», ajoute Jean-Luc Rousseau.
Nous devons parvenir à démontrer que la transformation digitale est avant tout un ensemble d’outils qui est au service des équipes, qui leur permettra de se débarrasser de tâches fastidieuses pour se concentrer sur l’essentiel.
Emporter l’adhésion des équipes
Autre élément crucial dans un processus de transformation digitale, au-delà de la technique: l’aspect humain. Naturellement, la plupart des équipes devraient exprimer de la crainte par rapport à de nouveaux développements qui viennent bousculer leurs habitudes. «Nous devons parvenir à démontrer que la transformation digitale est avant tout un ensemble d’outils qui est au service des équipes, qui leur permettra de se débarrasser de tâches fastidieuses pour se concentrer sur l’essentiel. Si les collaborateurs de l’entreprise ne sont pas convaincus, le projet court à l’échec», estime Jean-Luc Rousseau.
Cette bonne compréhension, au sein des équipes, de l’intérêt de la transformation digitale est une première étape sur la voie de la réalisation de ce processus. Mais elle ne suffit pas. «Il est essentiel de bien définir et orienter le projet dès le départ. Pour cela, il faut comprendre le métier et ses besoins, identifier ce que la transformation digitale peut apporter à l’organisation», relève Jean-Luc Rousseau. À ce titre, rien ne sert de voir trop grand. «Nous préconisons de commencer par de petites étapes, par la digitalisation de processus simples qui permettent de faire faire rapidement des économies à nos clients. Celles-ci pourront alors être utilisées pour financer les autres étapes de la transformation digitale de l’entreprise.»
Si la transformation digitale n’est donc pas uniquement un processus technique, il n’empêche que l’implémentation de certaines technologies au cœur de l’entreprise fait évidemment partie de la démarche.
Le cloud public, un incontournable
Si la transformation digitale n’est donc pas uniquement un processus technique, il n’empêche que l’implémentation de certaines technologies au cœur de l’entreprise fait évidemment partie de la démarche. Et la migration sur le cloud public est sans doute l’une des options les plus évidentes dans ce cadre. «Des outils de base, que l’on utilise quotidiennement, peuvent être rapidement placés dans le cloud, ce qui permet à l’entreprise de gagner en flexibilité, poursuit Jean-Luc Rousseau. Les coûts sont en outre réduits, pour un service de meilleure qualité.»
Pour les responsables d’entreprise, tous secteurs confondus, la sécurité est également un aspect de plus en plus important, notamment en raison de la généralisation du télétravail, qui a fait exploser les échanges de données, parfois sensibles. À ce niveau aussi, le cloud apporte d’importantes garanties. «On a pu le voir dernièrement avec la faille de sécurité sur la messagerie Exchange. Avec les outils dans le cloud public, ce genre de brèches est colmaté directement, sans que l’on doive procéder à quelque démarche que ce soit», rappelle Jean-Luc Rousseau.
Une approche modulaire et agile
Accompagnant les entreprises dans toutes les étapes de leur projet de transformation digitale, les équipes de CTG Luxembourg PSF déploient une approche modulaire et agile. «Nous sommes organisés en delivery centers, c’est-à-dire en groupements de compétences. Ces ‘briques’ peuvent être sollicitées de façon indépendante par le client, ce qui lui apporte une grande flexibilité. En outre, en fonction du client, nous mettons aussi en œuvre une approche agile, qui vise à décomposer la tâche en plusieurs étapes et à réajuster petit à petit les éléments mis en place», précise Jean-Luc Rousseau.
Si elle aide les entreprises à se transformer, CTG applique ces principes également en interne. «Nous avons mis en place un système qui nous permet de solliciter directement des compétences présentes au sein d’autres entités du groupe, afin de répondre rapidement à certaines demandes de nos clients. Nous devons en effet, nous aussi, veiller à tirer profit des évolutions de la technologie pour toujours mieux servir notre clientèle», conclut Jean-Luc Rousseau.
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