Metz et la plus belle gare de France attisent les convoitises: 10 listes seront présentes au premier tour. Dont quatre, selon les sondages locaux, auraient une chance de se qualifier pour le second tour. (Photo: Shutterstock)

Metz et la plus belle gare de France attisent les convoitises: 10 listes seront présentes au premier tour. Dont quatre, selon les sondages locaux, auraient une chance de se qualifier pour le second tour. (Photo: Shutterstock)

Le dépôt des candidatures pour les élections municipales des 15 et 22 mars s’est terminé jeudi soir. Ce lundi, le ministère français de l’Intérieur a lancé un outil qui permet de regarder qui est candidat et dans quelle ville.

La mécanique est connue: quand un homme politique a trusté la vie politique, d’une ville ou d’un État, son départ aiguise tous les appétits. Quand, en plus, le principal parti d’opposition n’a pas retrouvé de leader après la place vacante laissée par son prédécesseur, la situation est satellisée.

C’est le cas de la ville de Metz où le socialiste Dominique Gros arrête après deux mandats, non sans avoir réussi à réveiller la principale ville de Moselle, souvent qualifiée de «Belle endormie», et où les successeurs de Jean-Marie Rausch n’ont jamais vraiment réussi à s’imposer. Du coup, 10 listes sont inscrites, dont quatre qui, selon les sondages menés par nos confrères du Républicain Lorrain, ont une chance de passer la barre des 10% et se qualifier pour le second tour.

À droite, la liste Les Républicains sera emmenée par l’ex-maire de Woippy et sénateur, François Grosdidier, qui est le grandissime favori. Pour l’instant, il est annoncé en tête devant la représentante du Rassemblement national de Marine Le Pen, Françoise Grolet, devant un candidat étiqueté socialiste sur la plate-forme du ministère français de l’Intérieur – mais qui a réuni au-delà du seul parti socialiste les écologistes et le centre gauche –, Xavier Bouvet, et devant un des premiers candidats déclarés, Richard Lioger, ex-premier adjoint socialiste qui a adhéré à la République en marche.

L’issue du vote se jouera sur deux facteurs: la participation – à peine de 50% lors des deux derniers scrutins à Metz – et les reports de voix des six candidats qui ne seraient pas qualifiés.

À Thionville, la «surprise» est venue de la liste présentée à la dernière seconde par Patrick Luxembourger. L’ex-secrétaire général adjoint de Jean-Marie Demange, maire de droite battu en 2008 par le socialiste Bertrand Mertz, s’était exilé à Terville, où les candidats ne se bousculaient pas face à la dette colossale de la ville. Depuis janvier, le néo-Thionvillois avait annoncé ne pas se représenter… et avait adoubé son successeur et directeur de cabinet, Olivier Postal, à Terville.

Ses chances à Thionville semblent très limitées, face à Pierre Cuny, qui a succédé à Anne Grommerch à son décès en cours de mandat et qui dirige la liste de droite, et à Bertrand Mertz, l’ex-maire socialiste qui revient sur le devant de la scène à la tête d’une liste estampillée «Divers gauche». Là, il faudra regarder l’impact de deux autres listes, celle des écologistes emmenée par Guy Harau et celle du Rassemblement national emmenée par Stéphane Reichling.

Pour savoir qui se présente dans la ville ou le village de votre choix, .