La qualité de vie permet au Luxembourg de figurer au top 10 mondial des pays où il fait bon vivre. (Photo: Caroline Martin, Caro-Line Photography/archives)

La qualité de vie permet au Luxembourg de figurer au top 10 mondial des pays où il fait bon vivre. (Photo: Caroline Martin, Caro-Line Photography/archives)

Le Luxembourg figure à la 8e place du «World Happiness Report» 2021 de l’Onu. Un meilleur classement encore que celui de 2020 (10e), mais qui est surtout dû aux bonnes performances économiques du pays en cette période de crise.

Il ne faut pas bouder son plaisir: le Luxembourg figure à la 8e place du classement des pays du monde où on est le plus heureux de vivre, selon le «World Happiness Report» réalisé par l’institut Gallup, avec le soutien de l’Onu. Cette année encore, c’est la Finlande qui domine ce classement, le Danemark étant 2e, et la Suisse 3e. Nos voisins ne sont pas mal lotis non plus: la Belgique arrive 20e, la France 21e, et l’Allemagne 13e

L’Afghanistan est pour sa part bon dernier des 149 pays classés cette année. Précédé du Zimbabwe et du Rwanda.

Pas de sondage en 2020 au Luxembourg

Pour établir le classement, les auteurs mènent des interviews de résidents des différents pays afin de jauger leur niveau de bonheur. Ces données sont alors croisées avec le PIB national, les indices internationaux de solidarité, de liberté individuelle ou de corruption. Et c’est cela qui permet cette année au Luxembourg d’améliorer son classement, puisque Gallup n’y a mené… aucun sondage en 2020. La moyenne du «bonheur ressenti» a été bâtie sur les chiffres recueillis en 2018-2019. Ce sont donc les autres indices qui ont fait augmenter la note générale, et cela grâce notamment à la bonne résistance de l’économie face aux affres de la crise sanitaire.

Une pandémie qui se fait évidemment remarquer dans les chiffres de manière globale, avec «une fréquence d’émotions négatives significativement supérieure dans environ un tiers des pays». Néanmoins, 22 pays ont aussi vu cet indicateur évoluer de façon positive. «Cela peut être surprenant, mais il n’y a pas eu, en moyenne, de déclin du bien-être dans l’évaluation que font les gens de leur propre vie. Une explication possible est que les gens voient le Covid-19 comme une menace commune et extérieure qui nuit à tout le monde et qui a entraîné un plus grand sens de solidarité et d’empathie», analyse John Helliwell, un des experts ayant mené cette étude.