Le marché du smartphone, malgré sa saturation, continue de développer des nouveautés. (Photo: Shutterstock)

Le marché du smartphone, malgré sa saturation, continue de développer des nouveautés. (Photo: Shutterstock)

Emmanuel Vivier et le HUB Institute vous proposent chaque jour le #HUBRADAR, une sélection des tendances et des meilleures innovations technologiques en trois articles.

Faire appel aux influenceurs a été, ces dernières années, une pratique très prisée des marques, notamment grâce à la spontanéité des blogueurs qui permettaient aux annonceurs d’associer à leurs produits les bénéfices d’une parole authentique. D’abord porté par les célébrités, puis les macro-influenceurs et enfin les micro-influenceurs, il semblerait cependant que le marketing d’influence commence à s’essouffler, tant et si bien que l’on parle désormais de BIF («branded influencer fatigue»): trop de partenariats payants, trop de faux comptes, des consommateurs plus mûrs, plus informés, moins dupes… «La méfiance à l’égard des influenceurs sur les réseaux sociaux [est] de plus en plus marquée chez les consommateurs – et les annonceurs».

Dans un marché du smartphone ultra-saturé, les fabricants sont à la recherche des nouveaux leviers qui relanceront la croissance. Au MWC, la grand-messe de l’industrie du mobile qui se tient en ce moment à Barcelone, la tendance lourde dans l’innovation «devices» est à chercher du côté des écrans pliables: Samsung, Huawei ou Xiaomi se positionnent sur le sujet. Nubia, filiale de l’équipementier chinois ZTE, va présenter au salon son concept «wearable smartphone», appareil à mi-chemin entre le smartphone et la montre connectée, équipé d’un écran souple. L’allure est encore un peu épaisse, mais donne un aperçu des applications attendues de ces nouvelles technologies d’affichage.

Virgin Galactic, l’entreprise aérospatiale du milliardaire britannique Richard Branson, a bouclé avec succès son 5e test et a atteint une nouvelle altitude de presque 90km, vendredi dernier, au-dessus de la partie californienne du désert des Mojaves – même si techniquement parlant, la limite de l’espace n’a pas été atteinte puisque les frontières sont fixées, selon les conventions internationales, à 100km d’altitude. À bord de l’engin SpaceShipTwo étaient présents le pilote David Mackay, le copilote Michael Masucci, et Beth Moses, responsable de Virgin Galactic pour l’entraînement des futurs clients. Une étape importante pour l’entreprise qui vise à explorer le marché du tourisme spatial.

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