On ne sait pas ce qu’il adviendra de cette lettre, mais il ne fait aucun doute que (LSAP), ministre des Affaires étrangères et européennes, de l’Asile et de l’Immigration, va la conserver précieusement.
C’est Asma, 14 ans, qui la lui a adressée lundi. Tout simplement pour lui dire «merci» d’avoir pu être accueillie au Luxembourg, où une nouvelle vie a commencé pour elle il y a presque un an. Avec ses mots, elle lui avoue aussi vouloir être un jour une «personne utile pour la société et d’autres personnes comme vous. Merci de nous aimer. Je vous aime beaucoup monsieur.»
Jean Asselborn a publié cette lettre sur sa page Facebook personnelle. Évidemment parce que cette jeune fille est sans aucun doute un exemple et force l’admiration, appelée à vivre dans un pays qu’elle ne connaissait pas voici un an, éloignée de ses parents, mais animée d’une détermination farouche à étudier, et connaître une vie meilleure. Mais surtout, «je voulais rendre cette lettre publique pour montrer à quel point il est important de ne pas mépriser la loi sur l’asile», écrit le ministre, de ne pas fermer les yeux mais d’ouvrir sa porte pour donner à des enfants comme Asma «une chance de vivre ici sans peur ni connaître la faim».
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, de nationalité afghane et syrienne, sont arrivés au Luxembourg après avoir séjourné depuis des mois dans les camps grecs de Lesbos, Samos et Chios. Face à la crise migratoire à laquelle est confrontée la Grèce depuis quelques mois et notamment face au risque de propagation de la pandémie de Covid-19 dans les camps de réfugiés surpeuplés, le Luxembourg avait décidé de venir en aide à la Grèce et d’accueillir 12 mineurs non accompagnés.
Les enfants, âgés de 11 à 15 ans, ont été pris en charge par Caritas et l’Office national de l’enfance.