TiQuest s’intéresse en même temps à la prise de commande, à la gestion de la commande en cuisine ou au bar et, désormais, au paiement, grâce à son partenariat avec Payconiq. (Photo: Shutterstock)

TiQuest s’intéresse en même temps à la prise de commande, à la gestion de la commande en cuisine ou au bar et, désormais, au paiement, grâce à son partenariat avec Payconiq. (Photo: Shutterstock)

À peine diplômée du 10e Fit4Start de Luxinnovation, la start-up TiQuest a annoncé, mercredi matin, un partenariat avec Payconiq. En plus de sa solution qui rend les menus des restaurants – via des QR codes – plus lisibles sur smartphone, l’expérience de paiement est plus fluide.

La pandémie et la sortie de pandémie ont vu le nombre de solutions pour éviter les contacts entre les restaurateurs et leurs clients se multiplier. Celle de TiQuest est particulière. Elle est une des rares à se préoccuper de plusieurs problématiques en même temps.

1. Le QR code sur la table scanné, le menu est très souvent illisible sur son smartphone, ce qui rend l’expérience désagréable, d’autant plus que les restaurateurs ont autre chose à faire que de développer des solutions spécifiques à ce problème. TiQuest va prendre les données derrière le QR code et les adapter au format du smartphone. Selon la start-up, il est également facile, pour un restaurateur, de rendre indisponible un plat parce qu’il n’en a plus ou parce qu’il ne l’a pas à la carte ce jour-là.

2. Ensuite, même quand le client a décidé de ce qu’il allait commander, le QR code impose le déplacement d’un serveur pour encoder la commande et envoyer les instructions à la cuisine ou au bar. La solution testée l’an dernier et depuis la réouverture des restaurants offre, selon ses promoteurs, une augmentation du ticket moyen de 15%. 

3. Enfin, le client doit demander l’addition et, là encore, soit le serveur se déplace, soit le client se déplace, avec son argent, ses chèques-repas ou sa carte de crédit. La fluidité du dispositif augmente la rotation des tables de 20%.

TiQuest apporte une solution à chacun de ces trois problèmes. Dont le dernier via un partenariat avec Payconiq, ce qui permet au consommateur de payer directement depuis son smartphone et d’éviter tout contact.

La sàrl simplifiée d’Alexandre Marquet, Christoph Bruckner et Jaime Blasco Andrés n’est pas née du Covid. Cette association franco-austro-espagnole est née en janvier 2020. Davantage préoccupée par le manque de digitalisation du secteur que par la pandémie.