Les dirigeants de Thomas Cook ne sont pas parvenus à trouver les 200 millions de livres nécessaires au plan de sauvetage et annoncent, ce lundi, la faillite du groupe. (Photo: Shutterstock)

Les dirigeants de Thomas Cook ne sont pas parvenus à trouver les 200 millions de livres nécessaires au plan de sauvetage et annoncent, ce lundi, la faillite du groupe. (Photo: Shutterstock)

Après avoir passé trois jours à tenter de se refinancer, le voyagiste Thomas Cook annonce, ce lundi matin, arrêter ses activités.

«Thomas Cook a confirmé que toutes les sociétés de son groupe avaient cessé leurs activités, y compris Thomas Cook Airlines.»

Après avoir tenté depuis trois jours de trouver des solutions de refinancement de sa dette avec ses créanciers et son actionnaire principal, le chinois Fosun, le groupe Thomas Cook annonce sur son site internet mettre un terme à ses activités.

Au premier semestre, il avait annoncé des pertes de 1,5 milliard de livres (1,7 milliard d’euros) pour un chiffre d’affaires de 10 milliards de livres. Les créanciers réclamaient au groupe de trouver 200 millions de livres pour qu’un plan à 900 millions mené par l’actionnaire chinois soit validé.

«Malgré des efforts considérables, les discussions entre les différentes parties prenantes du groupe et de nouvelles sources de financements possibles n’ont pas débouché sur un accord. Le conseil d’administration a donc conclu qu’il n’avait d’autre choix que de prendre les mesures [nécessaires] pour entrer en liquidation judiciaire avec effet immédiat», explique le .

Le tour opérateur indépendant le plus ancien du monde met fin à ses activités après plus de deux siècles à organiser voyages et vacances.

Il va désormais falloir rapatrier plus de 600.000 clients partout dans le monde, dans la plus grande opération du genre. Jusqu’au 6 octobre, le groupe annonce qu’il s’en occupera, en trouvant des accords avec d’autres compagnies aériennes. Mais après cette date, les passagers devront se débrouiller.

On ignore pour l’instant si des Luxembourgeois sont concernés, mais le groupe avait une antenne au Luxembourg et ses prestations étaient vendues par l’intermédiaire d’autres voyagistes.