Emmanuel Vivier et le HUB Institute vous proposent chaque jour le #HUBRADAR, une sélection des tendances et des meilleures innovations technologiques en trois articles.

Et si votre miroir vous aidait à trouver les vêtements qui vous conviennent le mieux? C’est le pari fait par LG, qui a dévoilé au CES 2020 un prototype de miroir connecté. Baptisé ThinQ Fit, il propose à son utilisateur de créer un double numérique à partir de ses mesures. Ce dernier peut alors essayer différents vêtements et ajuster certaines dimensions telles que la longueur ou la largeur. Le miroir produit en temps réel une «heatmap» qui met en exergue les zones de frottement. Si elles sont trop nombreuses, il proposera automatiquement à l’utilisateur de passer à la taille supérieure. Si ses fonctionnalités sont encore limitées, ce type de miroir pourrait fortement impacter le milieu du retail et réduire drastiquement le temps d’attente dans les cabines d’essayage.

Alors que Hyundai et Uber ont annoncé leur partenariat en matière de taxis volants, Bell a aussi profité de Las Vegas pour présenter un nouveau design pour son prototype de navette. Auparavant baptisé Nexus 6HX, celui-ci a été renommé Nexus 4EX, et plusieurs de spécificités techniques ont évolué par rapport à l’année dernière. Il sera équipé de quatre hélices (contre six auparavant), d’ailes plus longues et sera entièrement électrique. Le véhicule pourra accueillir cinq passagers sur une distance de 95 kilomètres avec une vitesse de pointe atteignant les 240km/h. Ce dernier n’exclut pour autant pas la possibilité de produire d’autres véhicules, toujours en phase avec les nouvelles formes de mobilité. Aucune date de commercialisation n’a été annoncée.

Le CES, c’est aussi le lieu des bizarreries et autres excentricités tech qui peuvent prêter à sourire. Cette année, un Français a en tout cas beaucoup fait parler de lui en ce domaine. Nicolas Baldeck, CEO de BPZ Labs (pour Bac Plus Zéro Labs), y a présenté la toute première… pomme de terre connectée. Sobrement baptisé «Potato», l’outil propose à l’utilisateur de décoder le langage de sa pomme de terre. Pour cela, il suffit d’équiper sa patate d’une carte électronique et de relier cette dernière en Bluetooth à son smartphone. Il devient alors possible de «discuter» avec sa pomme de terre via un «skill» Alexa. Si l’innovation est totalement inutile, elle a surtout été pensée comme un pied-de-nez vis-à-vis du CES. En effet, le salon, souvent raillé pour ses gadgets inutiles, avait communiqué son souhait de durcir les critères de participation pour les start-up. Nicolas Baldeck n’aura pourtant eu qu’à remplir un simple formulaire et à dépenser 4.000 dollars (1.000 pour son stand et 3.000 pour le voyage) pour pouvoir y être exposé.

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