L’assurance n’a pas le choix: la technologie a trop à apporter aux assureurs. Images de l’espace pour anticiper les catastrophes naturelles ou accélérer le traitement des dossiers d’agriculteurs touchés par des inondations ou des incendies, données de conduite pour mesurer l’appétit des conducteurs à la vitesse et aux comportements à risque, solutions de back-office pour traiter les dossiers plus vite, plus efficacement et en réduisant les erreurs humaines… les pistes sont presque aussi nombreuses que les modèles d’affaires.
L’initiative de l’association des assureurs et des courtiers en assurances fait donc particulièrement du sens, dans le cadre des Insurance Days.
Des neuf start-up retenues en accord avec les trois partenaires que sont le ministère des Finances, Luxembourg for Finance et la Lhoft, c’est finalement l’insurtech espagnole qui s’est imposée, elle qui a déjà rejoint le Luxembourg en 2020, en ouvrant une filiale, confiée à Raphaël Englebert, et qui a aussi enrôlé Martial de Calbiac.
À sa tête, Fabrice Sauvignon, un des cofondateurs, avec Thierry Haensenberger, a un long passé dans l’assurance, où il a permis à La Mondiale Europartner de passer de 4 milliards d’euros d’avoirs sous gestion en 2011 à 15 milliards en 2018, au moment de se lancer dans sa nouvelle aventure.
L’insurtech est l’outil d’intégration du monde de l’assurance parmi les plus complets. Il permet à un agent d’assurance et à son équipe d’avoir une vision complète de ses clients et des contrats qu’il a passés avec eux, de suivre les dossiers des uns et des autres, d’accélérer l’onboarding avec une touche de KYC, et même de collaborer avec des acteurs de l’assurance-vie.
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