Découvrez les députés tout juste élus qui composeront les rangs de la Chambre des députés.  (Photo: Shutterstock) 

Découvrez les députés tout juste élus qui composeront les rangs de la Chambre des députés.  (Photo: Shutterstock) 

Les résultats des élections législatives sont tombés et l’on connaît les 60 députés qui occuperont les sièges de la Chambre des députés. Parmi eux, des anciens, mais aussi de nouveaux visages. Les voici. 

Le CSV ressort comme le grand vainqueur des élections législatives 2023 avec 21 sièges. Si la coalition qui prendra le pouvoir n’est pas encore déterminée, on connaît néanmoins les noms des 60 députés, qui changeront à la marge en fonction de la majorité à venir et des désignations. Les voici, par parti. 

Par rapport à la législature 2018-2023, les rapports de force ont quelque peu changé.

Le CSV reste le plus représenté

Sous la législature 2018-2023, le CSV comptait 21 sièges. À l’issue de ce scrutin du 8 octobre, il en compte toujours 21 et est arrivé en tête dans la grande majorité des communes du pays. Au niveau national, le parti obtient 29,21% des voix. Il arrive en tête dans toutes les circonscriptions.

De «nouveaux» visages font leur entrée à la Chambre, tels que , , le député européen  et Charel Weiler.  L’ancien député avec à son actif la plus grande longévité, , n’a pas été réélu ce soir.  

Le DP gagne deux sièges

Le DP arrive troisième de cette élection au niveau national avec 18,7% des suffrages. Il est arrivé en tête dans seulement cinq communes: Schieren, Echternach, Larochette, Schuttrange et Mondorf-les-Bains. Sous la précédente législature, le parti démocrate occupait 12 sièges. Il en gagne aujourd’hui deux de plus. Certaines figures du parti sont réélues: , ou encore . Parmi les élus, certains novices, comme le jeune Luc Emering (36 ans). 

Le LSAP gagne un siège

Pendant la législature 2018-2023, les socialistes occupaient 10 sièges. Lors de la prochaine, ils en occuperont 11. Plusieurs anciens députés ne rempileront pas pour un mandat, comme , Carlo Weber, , , ou encore . Le parti s’est surtout démarqué dans la circonscription Sud, sans pour autant y arriver en tête. 

La «déi-Gréngolade»

Le parti déi Gréng occupait neuf sièges sous la précédente législature, et en perd cinq. Seuls quatre députés siégeront lors de la prochaine législature. 

La percée de l’ADR, qui gagne deux sièges

Contrairement au parti vert, l’ADR gagne, lui, deux sièges à l’issue du scrutin. Ce sont donc cinq députés du parti de droite qui siégeront à la Chambre, derrière leur chef de file . De quoi avoir une fraction. Parmi eux, Tom Weidig et Alexandra Schoos font leur entrée à la Chambre. 

Les Pirates gagnent un siège

Ils ne seront plus deux mais bien trois à représenter les Pirates lors de la prochaine législature. On retrouve les deux piliers du parti, qui font aussi partie des députés les plus actifs et qui seront rejoints par Ben Polidori, élu dans le Nord. 

Déi Lénk et les autres…

Comme sous la précédente législature, déi Lénk conserve deux sièges. 

Quant aux autres partis (Fokus, Volt, KPL, Liberté-Fräiheet! et déi Konservativ), ils n’ont obtenu aucun siège à l’issue du scrutin. 

Une assemblée provisoire 

La première séance publique dans sa nouvelle composition se tiendra le 24 octobre. L’article 67 de la Constitution prévoit en effet que la Chambre se réunisse en séance publique de plein droit «le troisième mardi suivant la date des élections pour vérifier les pouvoirs de ses membres».

Toujours selon la Constitution, c’est le député «le plus ancien en rang» qui présidera cette première séance, il sera «assisté des deux plus jeunes élus».  Les députés de la législature 2018-2023 resteront donc officiellement en fonction jusqu’à cette date. 

Pour rappel, l’assemblée est pour l’heure provisoire, dans la mesure où des députés sont susceptibles de faire partie du prochain gouvernement. Si c’est le cas, le député en question cédera sa place au prochain élu de la même circonscription. «Provisoire aussi dans la mesure où des élus faisant partie du gouvernement sortant et ne faisant pas partie du nouveau gouvernement ne vont pas siéger tout de suite à la Chambre en tant que députés, mais seulement après la formation du nouveau gouvernement», précise la Chambre. En clair: si les 17 membres du gouvernement actuel sont élus, 17 sièges de députés resteraient vacants jusqu’à la constitution du nouveau gouvernement.