Les secteurs de la santé, comme les activités hospitalières, sont concernés par l’augmentation du temps de travail à un maximum de 12 heures par jour et 60 heures par semaine. (Photo: Shutterstock)

Les secteurs de la santé, comme les activités hospitalières, sont concernés par l’augmentation du temps de travail à un maximum de 12 heures par jour et 60 heures par semaine. (Photo: Shutterstock)

Dans certains secteurs essentiels comme la santé, le temps de travail pourra être étendu à un maximum de 12 heures par jour et 60 heures par semaine. Une façon de renforcer les moyens de lutte anti-Covid et de pallier le nombre croissant de personnes contaminées dans ces professions.

l’augmentation du temps de travail pour certains secteurs d’activité essentiels à un maximum de 12 heures par jour et 60 heures par semaine a été adoptée mercredi à la Chambre. Une mesure qui vise à renforcer le dispositif de lutte contre la deuxième vague de Covid-19.

Les secteurs de la santé, de l’aide et des soins, y compris les activités hospitalières et les laboratoires d’analyses médicales, ainsi que les structures d’hébergement pour mineurs placés dans le cadre d’une mesure de garde, sont concernés.

La raison: des signes alarmants que de plus en plus de personnes travaillant dans ces secteurs se contaminent avec le Covid-19 ou sont placées en quarantaine.

Ces secteurs devront demander une autorisation spéciale au ministère du Travail pour pouvoir augmenter la durée de travail de leurs salariés au-delà de la durée légale du temps de travail, précise le site de la Chambre.

Une mesure «préventive et exceptionnelle», assure la Chambre, qui viendra à échéance le 31 décembre 2020.

L’enseignement aussi touché

Autre secteur impacté par les mesures d’isolement et les quarantaines: l’enseignement. Pour éviter que les infections au coronavirus aient des répercussions négatives sur l’effectif scolaire et, par conséquent, sur l’enseignement, un projet de loi est sur la table qui prévoit «un remplacement majeur du corps enseignant existant».

Ainsi, dans le fondamental, les autorités prévoient de recruter, de préférence, des détenteurs d’un bachelor professionnel en sciences de l’éducation. Les remplaçants temporaires ne doivent pas nécessairement avoir effectué un stage.

Et dans les lycées, le projet de loi prévoit des possibilités pour recruter des remplaçants pour l’enseignement secondaire. Ceux-ci n’effectueront pas la tâche de professeurs, mais encadreront les élèves à l’école pendant que les cours sont tenus à distance par un professeur. Des mesures qui devraient rester en vigueur jusqu’au 15 juillet 2021.