Andrés Lejona a répondu à la commande du CNA en proposant une série de photographies prises à la Moselle. (Photo: Andrés Lejona)

Andrés Lejona a répondu à la commande du CNA en proposant une série de photographies prises à la Moselle. (Photo: Andrés Lejona)

Six photographes ont été missionnés par le Centre national de l’audiovisuel pour témoigner de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les environnements sociaux, ainsi que les paysages urbains et naturels du Luxembourg. Des chroniques en images, aussi sensibles que révélatrices de ce moment inédit, dont celle d’Andrés Lejona.

Pour documenter cette période inédite et témoigner de l’impact de la pandémie de Covid-19, six photographes ont répondu à l’appel du Centre national de l’audiovisuel (CNA), qui leur a laissé carte blanche pour porter leur regard sur les environnements sociaux, ainsi que les paysages urbains et naturels du Luxembourg. Mais comment témoigner de ces pertes de liberté, des bouleversements de nos habitudes, de la réappropriation de nos espaces privés et publics, et de l’adaptation de nos modes de vie?

Chacun a trouvé une réponse propre en parcourant le territoire qui lui été assigné. Patrick Galbats, confiné à Bruxelles, propose un journal intime; Romain Girtgen photographie Dudelange et le sud; Véronique Kolber, les villes et villages du nord; Andrés Lejona, la Moselle; Carole Melchior, le paysage autour de la frontière belgo-luxembourgeoise; et Marc Schroeder intervient à Luxembourg-ville. Autant de regards qui donnent à voir différemment un quotidien en temps de crise sanitaire.

Ces séries photographiques ont été diffusées par le CNA sur ses réseaux sociaux à partir du 12 avril. Paperjam.lu les diffuse à travers une série de six articles.

Documentation photographique de la région de la Moselle, par Andrés Lejona

Réalisation d’un registre graphique des aspects actuels sur le territoire.

Andrés Lejona: «J’ai souhaité photographier la vie des habitants de la Moselle au jour le jour, en essayant de trouver les différences entre les ambiances et activités qui peuvent exister actuellement, en comparaison à l’état normal de la société en dehors des temps de pandémie. Mes prises de vue montrent les commerces opérationnels, et ceux en arrêt, l’absence ou presque du trafic aérien, terrestre et fluvial, les salles des restaurants vides, la fermeture des accès vers les ponts marquant la frontière avec l’Allemagne, la stagnation des chantiers, la parenthèse de la vie sociale et culturelle (musées, écoles, églises, etc.).»