Véronique Kolber a répondu à la commande du CNA en proposant une série de photographies prises dans le nord du pays. (Photo: Véronique Kolber)

Véronique Kolber a répondu à la commande du CNA en proposant une série de photographies prises dans le nord du pays. (Photo: Véronique Kolber)

Six photographes ont été missionnés par le Centre national de l’audiovisuel pour témoigner de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les environnements sociaux, ainsi que les paysages urbains et naturels du Luxembourg. Des chroniques en images, aussi sensibles que révélatrices de ce moment inédit, dont celle de Véronique Kolber.

Pour documenter cette période inédite et témoigner de l’impact de la pandémie de Covid-19, six photographes ont répondu à l’appel du Centre national de l’audiovisuel (CNA) qui leur a laissé carte blanche pour porter leur regard sur les environnements sociaux ainsi que les paysages urbains et naturels du Luxembourg. Mais comment témoigner de ces pertes de liberté, des bouleversements de nos habitudes, de la réappropriation de nos espaces privés et publics et de l’adaptation de nos modes de vie?

Chacun a trouvé une réponse propre en parcourant le territoire qui lui était assigné. Patrick Galbats, confiné à Bruxelles, propose un journal intime, Romain Girtgen photographie Dudelange et le Sud, Véronique Kolber les villes et villages du Nord, Andrés Lejona la Moselle, Carole Melchior le paysage autour de la frontière belgo-luxembourgeoise et Marc Schroeder intervient à Luxembourg-ville. Autant de regards qui donnent à voir différemment un quotidien en temps de crise sanitaire.

Ces séries photographiques ont été diffusées par le CNA sur ses réseaux sociaux à partir du 12 avril. Paperjam.lu les diffuse à travers une série de six articles.

On & Off the National 7, par Véronique Kolber

Véronique Kolber: «Conduire dans ma voiture, seule, le long de la Nationale 7. Prendre différents débouchés et découvrir où la route me mène. Être isolée dans un petit espace, sortir pour respirer cet air frais.

Ce travail n’est pas seulement une commande photographique, il représente le sentiment essentiel d’être libre de déambuler. Quelque chose qui semblait si ordinaire avant le confinement.

Documenter les villes presque vides et les paysages ruraux tranquilles du nord du Luxembourg. Découvrir si la vie est aujourd’hui plus active dans ces vastes paysages que dans les principales villes du Nord.

Poursuivre la lumière du coucher de soleil à travers ce paysage morose et idyllique, mais avec une sensation très bizarre qui flotte parmi nous tous. Photographier la tombée de la nuit dans le calme. Mais aussi être présente quand un nouveau jour se lève.»