«Tout se déroule de manière facultative», explique la CGFP. «Si un chef d’administration décide qu’il n’y a pas de télétravail, alors il n’y en a pas.» Le nombre de jours de télétravail varie donc, selon les services, de 0 à 4 jours. (Photo: Shutterstock)

«Tout se déroule de manière facultative», explique la CGFP. «Si un chef d’administration décide qu’il n’y a pas de télétravail, alors il n’y en a pas.» Le nombre de jours de télétravail varie donc, selon les services, de 0 à 4 jours. (Photo: Shutterstock)

Si le nombre de jours de télétravail dans la fonction publique a été étendu de 3 à 4 jours par le gouvernement, il ne s’agit que d’une recommandation, déplore la CGFP. Libre aux chefs d’administration d’y recourir ou non.

«Une recommandation n’est pas suffisante», estime la CGFP, après , (DP), sur l’extension du nombre de jours de télétravail de 3 à 4 jours dans la fonction publique. Car si l’annonce pouvait laisser croire à un retour massif au home office pour les agents de la fonction publique, il ne s’agit bien que d’une recommandation.

«Tout se déroule de manière facultative», explique la CGFP. «Si un chef d’administration décide qu’il n’y a pas de télétravail, alors il n’y en a pas.» Le nombre de jours de télétravail varie donc, selon les services, de 0 à 4 jours.

«Nous sommes d’avis qu’une recommandation n’est pas suffisante», déclare la CGFP. Il s’agirait d’avoir un «mot d’ordre» plus clair de la part du gouvernement. Et, par conséquent, que «les chefs d’administration encouragent au télétravail afin qu’un agent qui veuille y recourir, si cela est possible, ne soit pas bloqué».

Une manière de protéger les agents: «Le nombre d’infections augmente, l’évolution de l’épidémie est inquiétante, donc pourquoi ne pas télétravailler quand cela est possible?», s’interroge la CGFP.

Une situation qui existe depuis le début de la pandémie. Auparavant, l’organisation du télétravail dans la fonction publique relevait d’un règlement grand-ducal, abrogé en mars 2020, alors que le premier confinement était décidé. Depuis, les décisions y relatives sont prises sur base d’une circulaire.

De manière générale, pour la période d’après-crise, un retour au règlement sera nécessaire, estime la CGFP, la circulaire n’étant pas suffisante. Avec des règles claires et applicables pour l’ensemble de la fonction publique. Le syndicat a d’ailleurs convoqué une conférence des comités lundi 6 décembre à ce sujet.