Une sous-commission dédiée au télétravail pourrait voir le jour à la Chambre. (Photo: Matic Zorman / Maison Moderne)

Une sous-commission dédiée au télétravail pourrait voir le jour à la Chambre. (Photo: Matic Zorman / Maison Moderne)

À l’origine de trois motions différentes, le télétravail devrait faire l’objet d’une sous-commission à la Chambre des députés.

Une du député (Déi Lénk), pour que soit dressé un bilan du télétravail et pour que soit élaboré un cadre légal à insérer dans le Code du travail. Une autre, de (CSV) en , demande une base légale dans le secteur privé, ainsi qu’un meilleur encadrement de la pratique dans le . Un sujet déjà évoqué par  (LSAP) en , qui demandait à analyser le potentiel du télétravail dans l’administration publique luxembourgeoise…

Malgré la signature depuis, par les partenaires sociaux, d’une , déclarée d’obligation légale dans un , des questions peuvent continuer à se poser sur ce thème que la crise sanitaire a placé au cœur de l’actualité.

C’est pour cela que, lors de leur réunion de ce jeudi 11 février, les députés de la commission du travail ont soulevé l’opportunité de créer une sous-commission spécifique au télétravail. Elle aurait pour but de l’étudier «sous tous ses aspects de façon approfondie». Une idée qui a été «bien reçue par une majorité des députés présents lors de la visioconférence», indique la Chambre des députés sur son site.

Les auteurs des trois motions sur le sujet devraient ainsi les retirer et combiner leurs efforts pour proposer une résolution commune, pour inviter la Chambre à mettre en place cette sous-commission. Une fois déposée, elle pourrait être débattue en séance plénière, avant que la Chambre ne se prononce sur sa création.

Aujourd’hui, elle compte 25 commissions différentes et deux sous-commissions, dédiées à l’informatique, et à la préservation des entreprises et à la modernisation du droit de la faillite. «Normalement, une sous-commission est quelque chose de temporaire. Elle peut également être créée pour étudier en détail un sujet ou préparer, par exemple, un débat d’orientation ou de consultation», précise la Chambre. Cette possibilité est inscrite dans l’article 25 de son .