Les nuances soulevées par l’administration fiscale belge quant aux accords conclus pour le télétravail ont étonné et inquiètent. (Photo: Shutterstock)

Les nuances soulevées par l’administration fiscale belge quant aux accords conclus pour le télétravail ont étonné et inquiètent. (Photo: Shutterstock)

Certains Belges – notamment les administrateurs, gérants ou indépendants – ont eu la mauvaise surprise de découvrir qu’ils sont exclus des accords portant sur la fiscalité et le télétravail conclus entre la Belgique et le Luxembourg. Une question parlementaire à ce sujet sera posée jeudi à Bruxelles en séance plénière. 

«Franchement, cette affaire est un véritable scandale. Jamais cette situation n’avait été évoquée par l’administration fiscale, dans aucun communiqué, aucun commentaire. Et tout d’un coup, on la découvre… Alors que la dette publique explose, que le PIB s’effondre. C’est à n’y rien comprendre.» Comme de nombreux autres, le député fédéral et bourgmestre d’Attert, Josy Arens (CDH), a été sidéré par les révélations de Paperjam quant au fait que .

Dans un gouvernement en ordre de marche, une simple décision ministérielle devrait suffire pour résoudre le problème.
Josy Arens

Josy Arensdéputé belgeCDH

Face à l’urgence, une question parlementaire sera posée jeudi au ministre belge des Finances, Alexander De Croo (Open VLD), en séance plénière. «Franchement, tout cela est ridicule. Dans un gouvernement en ordre de marche, une simple décision ministérielle devrait suffire pour résoudre le problème. Ici, ce n’est pas le cas. Au contraire, on évoque des gens qui dépendent d’un article 16 au lieu du 15, et qui sont donc exclus de ce qui a été convenu… C’est incroyable», déplore le député. 

Celui-ci s’inquiète aussi des 91 millions dus par le Luxembourg à la Belgique. «. Je doute que des réunions aient eu lieu durant les vacances d’été. En attendant, nos communes ont besoin de cet argent. 7 millions pour Arlon, 5 ou 6 pour Aubange, 2 pour Attert… ce sont des sommes importantes. Si la situation n’est pas réglée assez vite, cela va être la misère du côté belge de la frontière…»