Luxembourg et Bruxelles ont conclu un accord le 19 mai 2020 pour que les frontaliers belges puissent rester imposés au Luxembourg et cela, même s’ils prestent leur temps de travail depuis leur pays de résidence.   (Photo: Shutterstock)

Luxembourg et Bruxelles ont conclu un accord le 19 mai 2020 pour que les frontaliers belges puissent rester imposés au Luxembourg et cela, même s’ils prestent leur temps de travail depuis leur pays de résidence.   (Photo: Shutterstock)

À trois semaines de la fin de l’accord conclu avec Bruxelles, Luxembourg a obtenu une quatrième prolongation pour permettre aux frontaliers belges de rester couverts fiscalement dans leur pays de travail et non pas dans celui de résidence. 

Les télétravailleurs belges resteront imposés au Luxembourg, et ceci, jusqu’au 30 juin 2021, annonce vendredi le ministère des Finances.

L’accord amiable concernant les télétravailleurs frontaliers belges conclu dans le cadre de la pandémie de Covid-19 a donc une fois de plus été prolongé, au soulagement du ministre des Finances (DP): «L’accord reste un dispositif essentiel dans notre lutte contre la pandémie, et sa prolongation garantira aux dizaines de milliers de frontaliers belges et à leurs employeurs une sécurité juridique maximale. Je tiens une nouvelle fois à remercier nos partenaires belges pour la très bonne coopération».

L’accord du 19 mai 2020 est actuellement à sa troisième prolongation, en vigueur jusqu’au 31 mars 2021.

C’est à cette date que vient à échéance l’accord similaire conclu tandis qu’avec l’Allemagne, l’accord se prolonge chaque mois jusqu’à ce que l’un des deux États y renonce.

Le Luxembourg comptait au 30 septembre 2020 quelque 205.438 travailleurs frontaliers, dont près de 53% de Français, 23% de Belges et 24% d’Allemands. Les frontaliers représentent 46% de l’ensemble de l’emploi salarié au Luxembourg selon le Statec.