Les frontaliers belges auront 34 jours, et non 17 comme on aurait pu le penser. (Photo: Shutterstock)

Les frontaliers belges auront 34 jours, et non 17 comme on aurait pu le penser. (Photo: Shutterstock)

Si l’accord exceptionnel de télétravail illimité des frontaliers belges prend fin à l’échéance du 30 juin, ces derniers garderont un quota (maximum) de 34 jours de télétravail pour les six derniers mois de l’année.

Prolongé en mars dernier, le télétravail illimité des frontaliers belges sans conséquences pour eux au niveau fiscal prendra-t-il fin à cette échéance? Pour l’heure, aucune décision définitive ne semble encore avoir été prise concernant l’avenir de cet accord exceptionnel – mis en place voici plus de deux ans – lié à la crise sanitaire. Néanmoins, compte tenu de l’évolution de la situation sanitaire ces dernières semaines, on peut penser qu’un retour «à la normale» – comme c’est déjà le cas entre la Belgique et l’Allemagne, ainsi qu’avec les Pays-Bas – est hautement envisageable.

Si cela devait bien survenir, il revient de sources proches du ministère belge des Finances qu’au-delà de ce 30 juin, le quota de jours de télétravail octroyés aux travailleurs frontaliers exerçant au Luxembourg restera à 34 jours pour les six derniers mois de 2022. Soit le total réservé normalement à une année complète, . Une division au prorata du nombre de jours restant à prester cette année ne sera donc pas effectuée.

Un ou deux jours par semaine

Une nouvelle qui devrait permettre à certains de réaliser une transition en douceur, ce total de 34 jours permettant de prendre un ou deux jours de télétravail par semaine.

Rappelons cependant que ces jours de télétravail ne sont pas contraignants pour les différents employeurs du pays. Ils sont juste un cadre légal définissant le nombre de jours maximum que l’on peut travailler depuis la Belgique sans impact au niveau fiscal.