Le Luxembourg fait un pas pour le télétravail des frontaliers en signant l’accord européen. Il faut maintenant que ses voisins le ratifient. (Photo: Shutterstock)

Le Luxembourg fait un pas pour le télétravail des frontaliers en signant l’accord européen. Il faut maintenant que ses voisins le ratifient. (Photo: Shutterstock)

Le Luxembourg a signé l’accord européen pour faire passer le seuil de télétravail au niveau de la sécurité sociale de 25 à 49%. Il s’appliquera aux frontaliers dont le pays de résidence a lui aussi ratifié l’accord. Soit, pour l’instant, seulement l’Allemagne. La Belgique s’est engagée à le faire avant le 30 juin.

Les frontaliers pourront bientôt télétravailler la moitié de leur temps, sans impact sur leur affiliation à la sécurité sociale du Luxembourg. Au moins ceux vivant en Belgique ou en Allemagne et travaillant au Grand-Duché.

. Libre ensuite à chaque pays d’y adhérer, ou non. C’est désormais chose faite pour le Luxembourg. Le ministre de la Sécurité sociale, (LSAP), l’a signé ce lundi 5 juin.

Un frontalier pourra donc télétravailler tout en restant affilié à la sécurité sociale du Luxembourg, tant que le temps exercé dans son pays de résidence restera «inférieur à 50%». Ceci à condition que son pays de résidence ait lui aussi signé l’accord-cadre.

Ce qui est déjà le cas de l’Allemagne. La Belgique s’est quant à elle engagée à le faire avant le 30 juin. En revanche, la France ne s’est «pas encore prononcée», indique le ministère de la Sécurité sociale.

En tant qu’État dépositaire pour les signatures de cet accord,

L’accord a été conclu pour une durée initiale de cinq ans. Cela ne concerne cependant pas le volet fiscal. Pour rappel, à partir de 34 jours de télétravail pour les Belges et les Français et 19 pour les Allemands, les frontaliers doivent payer des impôts sur leurs revenus dans leur pays de résidence. Même si cela n’est pas toujours désavantageux, contrairement à la limite de sécurité sociale, c