Porté par les Théâtres de la Ville de Luxembourg, en collaboration avec le Théâtre du Centaure pour le théâtre, le Trois C-L pour la danse et le réseau international Enoa pour l’opéra, le TalentLAB est devenu un rendez-vous incontournable pour la jeune création et constitue dorénavant un des piliers du travail de transmission, d’échange et d’accompagnement d’artistes. Alors que les éditions précédentes avaient mis l’accent sur l’émergence, la formation et l’écriture, ce nouveau cru se concentrera cette fois sur la recherche.
Danse, opéra et théâtre
Le public pourra en l’occurrence découvrir le projet «Là où en sont nos vies» de Godefroy Gordet, parrainé par le metteur en scène David Bobée, une création qui se veut un constat des dérives et excès de notre ère. Sur scène, des personnages issus de la génération Y, sans nom ni identité propres, mais portant tous une allégorie propre à la société actuelle, cherchent à la fois des réponses et les bonnes questions à se poser, sans moralisme exacerbé.
Pour le volet danse, la société moderne est de nouveau questionnée par Yotam Peled et son projet «ALPHA». C’est cette fois la question du rôle du genre dans la structure du pouvoir qui est abordée, en partant du postulat qu’Ève n’a jamais donné la pomme à Adam, renversant ainsi le rapport de force entre hommes et femmes depuis la nuit des temps. Il est parrainé dans cette démarche par le chorégraphe Hofesh Shechter.
Le volet opératique, enfin, a été confié à Claire Pasquier, qui centre son processus de création sur l’approche participative. La performance musicale «Le Furieux» présentée au TalentLAB ne fait pas exception à la règle et est décrite comme «une réalité sonore augmentée, un chœur citoyen, un cri libérateur» pluridisciplinaire, parrainée par Jean Bellorini, en tandem avec Mathieu Coblentz.
Les institutions très enthousiastes
Si le TalentLAB est un temps fort de la saison pour le public luxembourgeois, il l’est aussi pour les équipes organisatrices, qui n’hésitent pas à prendre le temps nécessaire pour l’immerger dans le programme, comme en avait attesté , directeur des Théâtres de la Ville de Luxembourg, lors de la présentation du programme: «La plupart du temps, mon bureau est en fait fermé ou presque pendant le festival! J’aime me vider l’esprit et profiter de cet événement tellement qualitatif et dont le résultat nous surprend chaque année!»
, bourgmestre de la Ville de Luxembourg, avait elle aussi à cette occasion réaffirmé son soutien à cet ambitieux projet.
Les projets-maquettes seront présentés à 19h30 le 7 juin au Théâtre des Capucins pour le théâtre et l’opéra et le 8 juin au Grand Théâtre pour la danse. Toutes les informations sont à retrouver sur .