La banque canadienne RBC Investor & Treasury Services veut supprimer quasiment 20% de son personnel. (Photo: CBRE/Archives)

La banque canadienne RBC Investor & Treasury Services veut supprimer quasiment 20% de son personnel. (Photo: CBRE/Archives)

RBC vient d’annoncer la perte de 305 emplois au Luxembourg. Un nouveau plan de restructuration qui passe mal auprès des syndicats.

RBC Investor & Treasury Services a annoncé jeudi 24 octobre à ses employés son intention de supprimer 305 postes au Luxembourg. Après  qui a concerné 210 personnes en 2013, le groupe emploie actuellement 1.170 personnes sous contrat à durée indéterminée et 320 externes.

Le plan devrait démarrer en janvier 2020 et se terminer un an plus tard.

Au niveau de la LCGB-SESF, on précise que les syndicats n’ont pas encore été officiellement invités à des négociations. Celles-ci démarreront, au mieux, la semaine prochaine et elles risquent d’être rudes.

Tant l’Aleba que le LCGB et l’OGBL se disent prêts à y participer activement.

Des plans sociaux en cascade

Dans un communiqué, l’Aleba s’inquiète que ce plan «ne semble pas répondre à un souci de préparer l’avenir». Pour le syndicat représentatif du secteur financier, cette restructuration «vise simplement à relever les résultats de l’entreprise suite à des promesses d’objectifs budgétaires pour 2019 intenables».

Au cours des 12 derniers mois, différentes banques ont déjà annoncé des plans de restructuration. En décembre 2018, a finalisé un plan prévoyant le départ d’un cinquième de son personnel (212 personnes); en mai dernier, a déplacé certains services vers la Pologne en actant 101 pertes d’emplois (10% environ) et, en juin dernier, c’est de son équipe luxembourgeoise.

Les raisons sont souvent liées à la digitalisation, à la réduction des coûts et au recentrage intragroupe d’activités.