RBC Investor & Treasury Services a annoncé jeudi 24 octobre à ses employés son intention de supprimer 305 postes au Luxembourg. Après qui a concerné 210 personnes en 2013, le groupe emploie actuellement 1.170 personnes sous contrat à durée indéterminée et 320 externes.
Le plan devrait démarrer en janvier 2020 et se terminer un an plus tard.
Au niveau de la LCGB-SESF, on précise que les syndicats n’ont pas encore été officiellement invités à des négociations. Celles-ci démarreront, au mieux, la semaine prochaine et elles risquent d’être rudes.
Tant l’Aleba que le LCGB et l’OGBL se disent prêts à y participer activement.
Des plans sociaux en cascade
Dans un communiqué, l’Aleba s’inquiète que ce plan «ne semble pas répondre à un souci de préparer l’avenir». Pour le syndicat représentatif du secteur financier, cette restructuration «vise simplement à relever les résultats de l’entreprise suite à des promesses d’objectifs budgétaires pour 2019 intenables».
Au cours des 12 derniers mois, différentes banques ont déjà annoncé des plans de restructuration. En décembre 2018, a finalisé un plan prévoyant le départ d’un cinquième de son personnel (212 personnes); en mai dernier, a déplacé certains services vers la Pologne en actant 101 pertes d’emplois (10% environ) et, en juin dernier, c’est de son équipe luxembourgeoise.
Les raisons sont souvent liées à la digitalisation, à la réduction des coûts et au recentrage intragroupe d’activités.