Dans les pays de l’UE, les migrants sont davantage surqualifiés pour leur emploi que les nationaux, selon une étude sur les forces de travail dans l’UE publiée mercredi 21 juillet.
En 2020, le taux de surqualification des citoyens européens issus d’autres États membres que celui où ils exercent leur emploi était de 32,3%, et ceux issus de pays tiers de 41,4%. Par comparaison, celui des nationaux n’est que de 20,8%.
Mais, sur la même année, le Luxembourg est le pays de l’UE où la surqualification est la moins importante: de 3,2% pour les nationaux, le taux monte à 3,5% pour les citoyens européens et à 10,8% pour les citoyens d’États tiers.
Le pays où la surqualification est la plus importante pour les citoyens d’États tiers est la Grèce (71,6%), suivie de l’Italie (66,5%) et de l’Espagne (57,1%).
Les femmes plus surqualifiées
Concernant les citoyens de l’UE, la surqualification la plus importante a lieu en Italie (47,8%), à Chypre (47,7%) et en Espagne (47,2%). Il s’agit de l’Espagne (34,5%), de Chypre (30,5%) et de la Grèce (30,4%) pour les nationaux.
Dans toutes les catégories, les femmes sont plus susceptibles d’être surqualifiées. Et les migrants les plus âgés (35-64 ans) sont aussi davantage surqualifiés, contrairement aux nationaux, où ce sont les plus jeunes (20-34 ans) qui sont les plus concernés.