Des chercheurs en cybersécurité ont pointé quelques problèmes de confidentialité au niveau du nouveau réseau social à la mode, Clubhouse. (Photo: Shutterstock)

Des chercheurs en cybersécurité ont pointé quelques problèmes de confidentialité au niveau du nouveau réseau social à la mode, Clubhouse. (Photo: Shutterstock)

Le réseau social sonore Clubhouse doit encore régler de nombreux problèmes de sécurité. L’université de Stanford a montré comment un utilisateur «indélicat» avait transféré des heures de streaming sur un autre site. 

Déjà soupçonné de pouvoir permettre au gouvernement chinois d’accéder aux fichiers audio, puisque Clubhouse est basé sur Agora, une société chinoise qui propose des API audio et vidéo en live, Clubhouse a dû bannir un utilisateur qui avait manifesté avoir violé ses conditions d’utilisation cette semaine.

Dimanche, ont indiqué des chercheurs en cybersécurité de l’université de Stanford, cet utilisateur a simplement détourné la localisation des échanges entre internautes vers un autre site internet, indiquait Bloomberg.

Clubhouse a réagi à ces informations par le biais d’un communiqué: «Au cours des prochaines 72 heures, nous allons mettre en place des modifications pour ajouter un chiffrage et des blocs supplémentaires, afin d’empêcher les clients de Clubhouse de transmettre des pings aux serveurs chinois. Nous prévoyons également d’engager une société externe de sécurité des données pour examiner et valider ces changements.»

Le réseau social, pour l’instant accessible uniquement sur invitation, compte 10 millions d’utilisateurs.