Il s’appelle BullSequana XH2000, mais il porte aussi le surnom d’AION. Et constitue un joli cadeau de début d’année pour de nombreux chercheurs de l’Uni.
Ce nouveau collègue est en réalité un supercalculateur qui va permettre à l’Uni de doper ses recherches et de tenir son rang dans le concert universitaire international. Atos vient en effet de signer un contrat de quatre ans afin de fournir cette technologie à l’université luxembourgeoise.
1,7 million de milliards de calculs à la seconde!
Il sera notamment très utile dans les recherches qui impliquent du calcul intensif ou du traitement «big data», notamment dans les domaines de la physique des particules, de la science des matériaux, de la chimie théorique, des sciences de la terre... AION a en effet une capacité de calcul 1,5 fois supérieure, avec une performance théorique de 1,7 pétaflop (il peut réaliser 1,7 million de milliards d’opérations de calcul en une seule seconde, ndlr), en complément du cluster actuel!
«La recherche d’aujourd’hui requiert une puissance de calcul importante et génère de grandes quantités de données. Nous avions donc besoin d’une solution de calcul haute performance qui réponde à nos besoins croissants de puissance de calcul, afin d’accroître nos capacités de recherche et de nous permettre de dépasser les limites de la simulation traditionnelle», explique dans un communiqué de presse le docteur Sébastien Varrette, codirecteur (avec le professeur Pascal Bouvry) du service Calcul haute performance à l’Uni. Avec AION, la solution cherchée semble avoir été trouvée.