Difficile à aborder dans la sphère privée, le sujet de la succession et de la transmission n’en est pas moins crucial. Il est fréquent aujourd’hui que le patrimoine familial soit transmis plus tôt qu’à l’époque, où l’on attendait généralement le décès du parent pour obtenir sa part d’héritage. En raison du vieillissement de la population, ces thèmes sont plus souvent évoqués qu’autrefois par les enfants et par les parents de leur vivant.

Un rôle d’intermédiaire

Face à la délicatesse de la situation et afin que la transmission/succession soit réalisée le plus sereinement possible, une banque privée détient un rôle majeur. «Nous servons souvent d’intermédiaire entre les enfants et leurs parents. La jeune génération est parfois au courant de l’existence d’un important patrimoine entre les mains de ses proches et souhaite que celui-ci soit transmis avant le décès. Nous prenons alors ce sujet en charge, car il est difficile à ‘aborder’.», explique Florence Waûters, Senior Estate Planner.

Dans une relation de longue durée basée sur la confiance, la banque se doit en effet de traiter ces sujets d’un point de vue pratique. «Qu’il existe ou non une dimension internationale, il est important de parler de cette transmission. C’est encore plus vrai lorsque la situation revêt un aspect transnational. Les clients n’ont pas conscience qu’un déménagement à l’étranger ou le fait d’y détenir des biens peuvent avoir des impacts sous-estimés et lourds de conséquences s’ils ne sont pas anticipés.» Il est donc primordial d’échanger avec ses clients sur ces changements pour les servir au mieux.

Se montrer à l’écoute des familles

Grâce à sa connaissance des clients et à la relation de confiance qu’il a instaurée avec ces derniers, le banquier privé est bien souvent le premier contact pour ces derniers. L’accompagnement qu’il offre à ces familles comprend plusieurs étapes-clés que l’on peut résumer par identifier, anticiper et structurer. «Il est nécessaire dans un premier temps d’examiner le patrimoine pour savoir ce qu’il comprend et où se situent les biens. Il faut ensuite prêter attention à la résidence des héritiers.»

Il est également primordial de connaître les désirs de son client. «Notre rôle est avant tout d’écouter attentivement notre client. Dans certains, il n’a pas conscience de ce qu’il souhaite.» Est-ce que les donateurs sont prêts à transmettre une partie de leurs avoirs? Existe-t-il des conflits entre générations? Les potentiels bénéficiaires connaissent-ils le patrimoine de leurs parents? Autant de questions auxquelles il convient de répondre pour gérer au mieux la situation.

La dernière étape consiste à exécuter: une mission qui ne relève pas de la banque, mais bien d’experts. «Nous intervenons en première ligne. Ensuite, les clients rendent visite à un avocat ou un notaire, qui analyse nos propositions.»

Anticiper les problématiques

En matière de succession internationale, la Banque Degroof Petercam dispose d’une solide équipe couvrant de nombreux marchés et leurs problématiques: Luxembourg, Belgique, Pays-Bas, France, sud de l’Europe, ou encore Canada. «Cette diversité nous aide à identifier et anticiper au mieux les problématiques internationales. Grâce à de nombreux échanges, nous pouvons accompagner notre clientèle à chaque étape de leur vie et prêter attention à certains aspects nécessitant des adaptations.» La banque a également noué d’étroits contacts avec des experts qui mettent en place les différentes solutions expliquées aux familles.

Vous vous posez des questions sur la succession patrimoniale ? Contactez Florence Waûters par e-mail :  . Et retrouvez plus d’informations .