Tout va bien au LSAP, ne vous inquiétez pas. Même les retraits annoncés de , vice-Premier ministre et ministre du Travail, ou du populaire , ministre de la Sécurité sociale, de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural, ne parviennent pas à diminuer le degré d’enthousiasme. Les discussions quant aux personnes ne seraient que futiles, menées à la marge, a-t-il été dit lors de la conférence de presse qui a été tenue en prélude à la rentrée parlementaire. Le plus important est que le parti soit «fort» dans tous les districts, assure le président .
Les raisons de ce bel optimisme? Celles-ci sont multiples.
Tout d’abord, le fait que le LSAP compte dans ses rangs , Le prochain congrès qui entérinera un tandem comme tête de liste «sera une disposition bénéfique tant pour le parti que pour les électeurs». La seule question est de savoir qui fera équipe avec Paulette Lenert, que certains ne se cachent presque plus d’en faire une candidate Première ministre.
Ensuite, selon ses cadres dirigeants, la crise sanitaire a démontré «toute l’importance d’un État providence bâti par le LSAP» et qui aura été «la pierre angulaire de la lutte contre les effets de la crise sanitaire». Le soutien aux entreprises et aux particuliers a été possible aussi «car les socialistes ont pris leurs responsabilités». «La crise a montré à quel point les valeurs d’égalité des chances, de solidarité, de sécurité et de cohésion sociale sont importantes», a souligné le chef de fraction .
Des groupes de travail pour des propositions concrètes
Mais le LSAP assure déjà regarder vers l’avant. Et annonce que cinq thèmes façonneront son agenda dans les mois à venir: santé, travail et affaires sociales, climat, éducation et logement. Des groupes de travail ont été formés et des propositions concrètes seront faites sous peu. Elles seront la base du futur programme électoral qui ne sera pas «une suite de slogans interchangeables, mais un vrai programme d’avenir pour le Luxembourg».
Curieusement, la fiscalité ne fait pas partie des cinq thèmes majeurs alors que certains membres du LSAP ont réclamé le retour d’un impôt sur la fortune ou l’instauration d’un autre sur les sociétés qui ont enregistré des plus-values durant la crise, une révision de la taxation foncière… La thématique se veut transversale. Dès lors, «sous peu, le LSAP mettra sur la table un concept fiscal équilibré. Les bas revenus, les jeunes et la classe moyenne seront directement concernés.» Si l’impôt ne doit pas être une fin en soi, il doit contribuer à «la construction d’une société démocratique solidaire, dans laquelle personne ne reste sur le côté», a encore indiqué Georges Engel.