Le stock national de masques aide logiquement à contrôler la hausse des prix de ces produits. (Photo: Shutterstcok)

Le stock national de masques aide logiquement à contrôler la hausse des prix de ces produits. (Photo: Shutterstcok)

Le Luxembourg dispose à ce jour d’une réserve de 30 millions de masques chirurgicaux afin de répondre aux besoins éventuels des prochains mois. De quoi contribuer à éviter une flambée des prix, note le Conseil de la concurrence.

À la demande du ministère de l’Économie, le Conseil de la concurrence a analysé la situation du marché des masques de protection et des gels hydroalcooliques. Ce qui a été fait en deux temps, à un mois d’intervalle.

Lors de sa première enquête, le Conseil a évidemment constaté que la forte augmentation de la demande envers ces produits et les stocks disponibles étant insuffisants, il y a eu «par conséquent une augmentation logique des prix».

Baisse et stabilisation des prix

Par la suite, ce qui a été relevé lors de la seconde enquête, les prix ont baissé. Le Conseil de la concurrence y voit plusieurs raisons: l’augmentation de la production de gel et de masques au niveau mondial, l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché – comme les grandes surfaces – qui a diversifié l’offre, la diminution de la demande en gel avec le confinement… La mise à disposition de masques gratuitement par le gouvernement a aussi eu un impact. Le fait que le pays dispose d’un stock d’environ 30 millions de pièces est donc vu comme une barrière supplémentaire face à une possible future envolée des prix.

En tout cas, au Luxembourg, le Conseil constate que le marché des masques et du gel poursuit sa stabilisation. «Il se trouve dans une situation de concurrence normale et sans distorsions apparentes exercées par les acteurs actifs sur le marché», conclut-il.

Un encadrement des prix comme mis en place en France est donc jugé inutile au Luxembourg.