De son idée, Shunji Sugaya a fait un business qui a généré l’an dernier plus de 60 millions de dollars de chiffre d’affaires pour un bénéfice d’un million. Optim est valorisé à plus d’un milliard et demi, et l’histoire ne fait que «commencer». (Photo: Optim)

De son idée, Shunji Sugaya a fait un business qui a généré l’an dernier plus de 60 millions de dollars de chiffre d’affaires pour un bénéfice d’un million. Optim est valorisé à plus d’un milliard et demi, et l’histoire ne fait que «commencer». (Photo: Optim)

Shunji Sugaya avait 23 ans et un sacré culot quand il a dit non à près de trois millions de dollars pour son idée. Le Japonais est aujourd’hui une des plus grosses fortunes nippones. Sans Softbank.

Gagner un prix ou un concours de start-up peut faire tourner la tête. Ce jour-là, en mars 2000, Shunji Sugaya remercie les membres du jury qui ont reconnu son idée comme intéressante. Dont Masayoshi Son, le fondateur de Softbank, qui finit par lui proposer trois millions de dollars pour son idée.

«Ça m’a donné un gros coup de confiance, comme je n’étais qu’étudiant. J’aurais pu danser», .

20 ans plus tard, sa plate-forme de business management à coup d’intelligence artificielle et de technologies de l’internet des objets lui a permis de devenir une des fortunes les plus respectées du pays du Soleil-Levant.

«Je m’en moque, de l’argent», dit-il alors que le Covid-19 a boosté la transformation numérique de ces sociétés qu’il est allé si souvent démarcher. «Je veux que dans 20 ans, les gens connaissent notre société, Optim, comme celle qui a changé toutes sortes d’industries avec l’IA et l’IoT».