Stan Brabant est revenu sur les raisons de son licenciement. (Photo: Sebastien Goossens/Archives)

Stan Brabant est revenu sur les raisons de son licenciement. (Photo: Sebastien Goossens/Archives)

L’ancien directeur d’Amnesty International se livre, dans une interview au Woxx, sur les raisons qui ont conduit à un départ, qui est en réalité une éviction.

se livre. Dans une interview à nos confrères du , celui qui vient de revient sur les raisons de son départ, après sept ans d’exercice. Ou plutôt son licenciement. 

L’interview éclaire en effet sur un départ voulu par le conseil d’administration, qui fonctionne selon les principes de base de la démocratie, comme Stan Brabant l’indique.

Mais dans lequel il avait pointé un conflit d’intérêts potentiel lorsqu’un des membres du CA avait candidaté au Mediepräis 2017. Un prix organisé par Amnesty International.

Après avoir passé un printemps 2018 difficile en raison de soucis de santé, les choses ne se sont visiblement pas améliorées entre lui et le conseil d’administration. 

Un CA qui, selon Stan Brabant, mélange les rôles en s’immisçant dans la gestion quotidienne de l’ONG. L’ancien directeur s’est ainsi opposé à une réorganisation des équipes prévue sans consultation.

Un climat de travail tendu et un directeur qui représentait un «caillou dans la chaussure»: «À partir du moment où je m’opposais de manière répétée et de plus en plus systématique à ce que proposait ou décidait le conseil d’administration, je crois qu’il était normal qu’à un moment donné, il décide de se débarrasser de moi – puisque j’étais le caillou dans la chaussure», déclare Stan Brabant dans le Woxx.