Le «stablecoin», ou monnaie cryptée, dont la parité (avec le dollar ou l’euro) ne change quasiment pas. De quoi faire entrer ces bitcoins et autres ether dans une nouvelle ère. (Photo: Shutterstock)

Le «stablecoin», ou monnaie cryptée, dont la parité (avec le dollar ou l’euro) ne change quasiment pas. De quoi faire entrer ces bitcoins et autres ether dans une nouvelle ère. (Photo: Shutterstock)

La start-up luxembourgeoise Blockchain a annoncé offrir son premier «stablecoin», sa monnaie stable. Et un deuxième «stablecoin» est dans les starting-blocks au Luxembourg.

Trois chiffres suffisent à comprendre l’intérêt d’un «stablecoin»: 9.500, 3.200 et 5.200 euros. Le premier est le cours du bitcoin il y a un an; le deuxième, celui du bitcoin mi-décembre; et le troisième, avant-hier. C’est un des principaux problèmes qui s’opposent à l’adoption générale du bitcoin et des monnaies cryptées.

Du coup, de nombreuses institutions financières cherchent des manières de compenser ces fluctuations pour proposer des «stablecoins», des monnaies stables. On en compte une vingtaine aux États-Unis, qui s’appuient sur des sociétés qui ont des avoirs financiers et qui sont parfois régulées.

C’est le cas de Paxos, qui vient «prêter» sa technologie à , pour lancer le premier stablecoin du Luxembourg. L’USD Pax est un «digital dollar». Dans un portefeuille numérique, comme celui de Blockchain, l’USD Pax sera transformé en token d’ethereum, l’ERC20.

Un autre stablecoin est en cours de développement, du côté de .