Tom Jungen, bourgmestre de Roeser, fait partie des signataires des deux courriers. (Photo: Lala La Photo, Keven Erickson, Krystyna Dul/archives)

Tom Jungen, bourgmestre de Roeser, fait partie des signataires des deux courriers. (Photo: Lala La Photo, Keven Erickson, Krystyna Dul/archives)

La décision de la Spuerkeess de fermer 11 de ses agences les moins rentables ne plaît guère à certains bourgmestres. Huit d’entre eux ont décidé d’interpeller la direction et ont demandé une entrevue avec le Premier ministre.

prévue pour la fin du mois de mars, continue à faire grincer des dents. Ainsi, plusieurs bourgmestres ont décidé de réagir par écrit.

Deux courriers envoyés

Un premier courrier a été adressé à la direction de la banque. Les signataires déplorent d’avoir été avertis des fermetures par voie de presse, tout en étant invités en parallèle à une réunion afin «de discuter sur la collaboration future avec la Spuerkeess». Ce qui démontre, est-il encore écrit, «un manque de considération envers les édiles communaux». Les bourgmestres dénoncent aussi des arguments fallacieux pour justifier ces fermetures. 

Une seconde missive a été envoyée au Premier ministre (DP). Ils y évoquent à nouveau leur déception et leur étonnement, d’autant plus grand «que la banque est sous la tutelle du ministère des Finances» et que son conseil d’administration compte cinq représentants de l’État. Les maires estiment donc que la décision de fermeture était connue depuis longtemps par le gouvernement, qui l’a aussi approuvée. 

Considérant l’intérêt général bafoué, ils demandent au Premier ministre de tenir compte de leurs arguments et ont sollicité un rendez-vous auprès de lui. À nos confrères de RTL, Tom Jungen (LSAP), bourgmestre de Roeser, a annoncé que le ministre des Finances et le gouvernement auront une responsabilité lourde à assumer dans ce dossier.