Les PME se caractérisent par leur gabarit relativement réduit. Un aspect qui peut s’accompagner de contraintes, car ces sociétés à taille humaine ne disposent pas des mêmes capacités que les grandes entreprises lorsqu’il s’agit de mettre en place en interne des fonctions essentielles telles que la comptabilité et les RH. «Les petites et moyennes structures comptant quelques dizaines d’employés n’ont pas forcément les ressources nécessaires pour réaliser des tâches importantes comme la facturation, l’établissement du bilan comptable, etc.», reconnaît François Dostert, président du CA du groupe P.M.E et lui-même dirigeant d’entreprise.
Conseiller et guider les PME
Ce que recherchent ces entreprises, ce sont des réponses à leurs questions et surtout un soutien dans les missions qu’elles ne peuvent effectuer elles-mêmes. C’est dans ce but que le groupe P.M.E a vu le jour. «Notre société mère, la Mutualité des P.M.E (MPME), a été créée en 1949. Il s’agit d’une coopérative constituée par le secteur de l’artisanat pour rassembler une surface financière suffisante afin de supporter le secteur après la guerre. Notre métier principal en tant que Mutualité est le financement. Contrairement aux banques, nous ne faisons pas de crédit direct, mais nous pouvons cautionner ou garantir comme intermédiaire des prêts des banques et d’autres engagements aux PME», explique Patrick Dahm, administrateur délégué de la MPME.
En 1969, la Fiduciaire des P.M.E (FPME) a vu le jour pour assurer la comptabilité et la gestion de paie et, 20 ans plus tard, l’Auxiliaire des P.M.E (APME) est venue compléter la panoplie de services auprès des clients. Aujourd’hui, l’APME est en charge notamment du volet informatique et joue un rôle interne.
Se reposer sur des experts qualifiés
En faisant appel aux sociétés du groupe P.M.E, les dirigeants bénéficient d’un soutien tout au long de la vie de leur entreprise. «Nous intervenons de la création à la transmission. Via la mutualité, nous aidons les jeunes à payer le prix juste, nous leur montrons comment établir un business plan ou les conseillons pour les subsides. Notre fiduciaire les accompagne sur le volet comptabilité et, grâce aux données qu’elles nous transmettent, nous pouvons aider ces structures à faire des prévisions et à se développer», déclare François Dostert. Pour aider les entrepreneurs, le groupe a également mis en place une pépinière d’entreprises. «La première chose dont ils ont besoin, c’est un terrain. Nous avons 10 ateliers de 170m2 chacun à Mondorf-les-Bains, avec un espace bureau qu’ils peuvent louer pour 3 à 6 ans. Au terme de la location, ces entreprises ont en principe les moyens pour s’implanter ailleurs. Si ce n’est pas le cas, nous pouvons les mettre en contact avec des cédants et soutenir les deux parties.»
Les sociétés ont également la garantie que certaines procédures (recrutement, licenciement) sont réalisées dans les règles et dans l’intérêt de chacun. La communauté des artisans peut donc profiter de services mutualisés à leur mesure. «C’est l’idée qui est à la base de notre coopérative. Notre approche est individuelle et repose sur une relation personnelle avec les chefs d’entreprise, ainsi que sur la volonté de construire un cadre de confiance. Chaque dirigeant dispose d’un contact privilégié pour toutes ses démarches et ses problèmes spécifiques», ajoute Patrick Dahm.
De nouveaux services pour répondre aux besoins
Pour renforcer son accompagnement, le groupe a développé une stratégie. Celle-ci repose notamment sur le cloud, pour offrir à chacun un accès digital et sécurisé à son espace ainsi qu’aux programmes comptables et de gestion depuis n’importe quel appareil. La plateforme multiservice digitale sera prise en charge par l’Auxiliaire. Un site internet commun sera également mis en place, permettant aux PME de choisir non pas parmi les sociétés du groupe, mais parmi des prestations de services.
«De nouveaux services seront proposés: comptabilité en temps réel et mise à disposition rapide des résultats de l’entreprise pour optimiser la trésorerie. Mal gérée, celle-ci est souvent la cause de faillites», précise Patrick Dahm. Pour répondre à ces ambitions, il faut des moyens. C’est pourquoi le groupe recherche son prochain directeur général, ainsi qu’un directeur général pour sa fiduciaire et un directeur des ressources humaines. «Ce dernier agira au niveau du groupe, mais aidera aussi l’Auxiliaire à développer le package salarial et le volet GRH pour les PME luxembourgeoises», conclut l’administrateur délégué.
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