Une affaire de corruption ébranle le Parlement européen et sa vice-présidente, Éva Kaïlí. (Photo: EU)

Une affaire de corruption ébranle le Parlement européen et sa vice-présidente, Éva Kaïlí. (Photo: EU)

Des soupçons de corruption au Parlement européen ont mené au placement en détention provisoire de plusieurs personnes, dont la vice-présidente de l’institution, Eva Kaïlí.

Eva Kaïlí, vice-présidente du Parlement européen, a été inculpée et écrouée dimanche 11 décembre en Belgique, révèlent plusieurs médias. En plus de trois autres personnes. En cause: des soupçons de corruption.

Cinq personnes avaient été arrêtées à Bruxelles vendredi 9 décembre dans cette affaire de versements d’argent conséquents d’un pays du Golfe à plusieurs eurodéputés pour influencer leurs décisions. Il s’agirait du Qatar, selon les sources de l’AFP et du journal Le Soir. Quatre à six personnes ont été interpellées en tout dans les dernières 48 heures, mais leurs noms n’ont pas été communiqués.

Eva Kaïlí n’a pas pu bénéficier de son immunité parlementaire parce que l’infraction aurait été constatée en flagrant délit vendredi dernier. Elle possédait des «sacs de billets» lorsque la police belge l’a interpellée, détaille la presse internationale. TF1 affirme ainsi que près d’un million d’euros en liquide aurait été saisi lors d’une perquisition chez l’intéressée.

L’eurodéputée grecque s’est vue retirer ses tâches de vice-présidente. La présidente de l’institution, Roberta Metsola, a déclaré «s’opposer fermement à la corruption» dans un tweet datant du samedi 10 décembre.