La météo incitait plutôt à l’achat de parapluies que de doudounes au début des soldes d’hiver, la chute du mercure a inversé la tendance lors des deuxième et troisième semaines de l’opération. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

La météo incitait plutôt à l’achat de parapluies que de doudounes au début des soldes d’hiver, la chute du mercure a inversé la tendance lors des deuxième et troisième semaines de l’opération. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Les quatre semaines de soldes d’hiver touchent à leur fin ce samedi 28 janvier. Côté bilan, il est assez positif, mais nuancé. Entre l’effet de la météo et celui du calendrier, les commerçants réfléchissent à faire évoluer la formule.

«Nous sommes de retour à une certaine normalité.» Marc Herber s’apprête à baisser le volet sur les soldes d’hiver ce samedi 28 janvier, mais le commerçant et président de la Femo se montre plutôt satisfait. Les retours des affiliés sont plutôt bons, dit-il, avec «une dynamique comparable au niveau de 2019».

La partie semblait pourtant loin d’être gagnée cette année: le coup d’envoi a eu lieu un lundi, en pleins congés scolaires, tandis que la météo invitait à acheter plutôt des parapluies que des doudounes.

«La première semaine des soldes a été très positive, malgré la faiblesse de l’ouverture dominicale, le 8 janvier», confie Manu Konsbruck, directeur du centre commercial La Belle Étoile à Bertrange.

Le retour du froid, un booster

Ce premier dimanche d’ouverture figure pourtant parmi les plus importants de l’année, au dire de Marc Herber. Pour le président de la Femo, la chute du mercure a souri à la deuxième puis à la troisième semaine des soldes alors qu’elles sont traditionnellement plus calmes.

«Nous avons enregistré de belles progressions à deux chiffres de la fréquentation du centre commercial de la Cloche d’Or durant les deux premiers week-ends des soldes», commente son directeur Raphaël Bouchet.


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Au Belval Plaza, le passage continue sa progression au dire du directeur Thierry Debourse. Le complexe estime avoir profité de la météo pluvieuse et froide pour doper sa fréquentation. «Les commerçants ayant pris l’habitude de faire des actions de ristourne tout au long de l’année, la période des soldes est moins marquée que par le passé», admet-il toutefois.

Remise en question

Si jusqu’alors la Femo suggérait le timing des soldes au ministère des Classes moyennes, la donne change avec , explique Marc Heber. «Parmi les discussions existe la question de la durée des soldes, à savoir deux fois quatre semaines, soit huit semaines par an. Mais est-ce que cette durée peut donner une notion ‘exceptionnelle’ aux soldes?», avance-t-il.

La date des prochaines soldes est déjà fixée, rendez-vous est donné le 24 juin et jusqu’au 22 juillet pour l’opération estivale. Quant à l’agenda 2024, il sera discuté dans les prochains mois par les commerçants. «Au niveau des soldes d’été, il y a une sorte de consensus autour d’un lancement après la Fête nationale. Pour les soldes d’hiver, il y a davantage de dissensions sur la date du coup d’envoi», admet Marc Herber.

En attendant, les retardataires ont jusqu’à ce samedi fin de journée pour dénicher les derniers articles à prix soldés.