Avis aux retardataires: les soldes d’été vivent leurs dernières heures puisque l’opération se termine ce samedi 23 juillet en fin de journée, .
«Nous avons quitté des soldes pandémiques pour des soldes dans une situation économique difficile. Toutefois, nous pouvons tout de même être satisfaits des soldes d’été», explique à Paperjam Claude Bizjak, directeur adjoint de la CLC.
La Confédération luxembourgeoise du commerce dit avoir obtenu des retours positifs de ses affiliés, «mais il est clair que dans le contexte d’une pression sur le pouvoir d’achat, les gens essaient d’avoir accès aux promotions» entendez par-là aux rabais les plus généreux.
Cela s’en ressent du côté d’Eric Santeramo, patron de Feel Good Group Capital, une structure qui regroupe 21 boutiques d’articles de mode réparties un peu partout au Luxembourg: «Dans mes magasins, la deuxième et la troisième semaine ont mieux performé que la première.»
Une synchronisation pour se distinguer
Le commerçant avance aussi un autre élément perturbateur sur le lancement des soldes d’été: l’essor des ventes privées sur internet et le lancement deux jours plus tôt de l’opération du côté lorrain.
«Les soldes, c’est de moins en moins l’événement», admet le commerçant, qui souligne toutefois l’importance de la météo pour stimuler les achats impulsifs.
C’est le seul moment de l’année où vous avez un choix énorme de remises et promotions puisque tous les commerces y participent.
Quant à la CLC, elle estime que les soldes gardent un atout non négligeable: celui de la synchronisation de l’opération pour l’ensemble des commerces. «C’est le seul moment de l’année où vous pouvez entrer dans une rue ou un centre commercial en ayant un choix énorme de remises et promotions puisque tous les commerces y participent», souligne Claude Bizjak.
Quant à la durée de l’opération – quatre semaines –, une majorité des affiliés de la CLC s’est récemment exprimée en faveur de son maintien. Un statu quo donc, à court terme du moins, mais une réflexion qui se poursuit au sein des commerçants pour qui l’évolution des tendances de consommation reste et restera sur les radars.