Soirée Bach à l’orgue. (Photo: Gavin Evans)

Soirée Bach à l’orgue. (Photo: Gavin Evans)

«Il est facile de jouer de n’importe quel instrument de musique,» disait Johann Sebastian Bach avec malice. «Il suffit d’appuyer sur la bonne touche au bon moment pour que l’instrument joue tout seul!»

Vous n’y croyez pas? Laisser l’organiste américain Cameron Carpenter vous en faire la démonstration ce mois-ci à la Philharmonie. Avec son panache, ses tenues extravagantes et sa gestuelle détonante, il prouve à chacun de ses concerts que le roi des instruments a encore de beaux jours devant lui, et la soirée du 15 mai ne fera pas exception. 

Lors de ce face-à-face avec le grand orgue Schuke de la Philharmonie, Cameron ne se contentera pas d’honorer le répertoire intemporel du compositeur allemand, mais s’efforcera aussi de reproduire sa présence sur scène. Il nous rappellera en effet que Bach fut également un interprète virtuose, dont l’énergie était telle qu’elle en venait presque à effrayer collègues et public!

Outre les œuvres originales de Bach, Carpenter proposera sa propre adaptation des fameuses Variations Goldberg. Si celles-ci furent à l’origine composées par combler les nuits blanches d’un aristocrate insomniaque, nul doute qu’elles laisseront le public plus électrisé que fatigué sous les doigts du plus pétillant des organistes du moment.

Cameron Carpenter: orgue

Œuvres de Bach

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