Les entreprises de sécurité continuent de veiller sur les bâtiments malgré les fermetures dues au coronavirus. (Photo: Shutterstock)

Les entreprises de sécurité continuent de veiller sur les bâtiments malgré les fermetures dues au coronavirus. (Photo: Shutterstock)

Au moment où les entreprises doivent fermer les unes après les autres, les sociétés de sécurité sont les garantes de la protection des biens. Ces experts évitent de trop en dire: le coronavirus n’est pas le seul danger.

Même si des établissements ferment pour cause de Covid-19, il faut toujours les surveiller. Par exemple, Securitas garde un œil sur la Représentation de la Commission européenne au Luxembourg. «Toutes les mesures sont prises pour assurer la continuité», assure Didier Marchesin, responsable de la sécurité sur les sites de la Commission européenne. Le représentant de Securitas reste discret sur les détails de leur plan. «Avec le virus, nous sommes encore plus prudents.»

L’appui de la vidéosurveillance

Securitas compte 7.000 employés en Belgique et au Luxembourg, spécialistes de la surveillance dans tous les secteurs: banques, organisations publiques ou privées, particuliers… Le nombre de sites dont ils s’occupent tout comme leur business continuity plan global restent confidentiels. «Nous prenons des mesures au jour le jour», se contente de dire l’entreprise. «Certains bâtiments sont fermés, d’autres restent ouverts. Certains clients veulent que le bâtiment fermé reste surveillé, d’autres diront que la surveillance caméra suffit. C’est au cas par cas.»

ACE Sécurité rassure elle aussi sur ses capacités. «Il y a une grosse campagne de sensibilisation au niveau du personnel sur le terrain et du personnel administratif», relève Norbert Thevenin, fondateur de l’entreprise. Elle leur fournit du gel hydroalcoolique, leur demande de respecter les distances de sécurité. Et si un nombre important d’agents venaient à être infectés? «Nous avons de la ressource», répond-il. L’entreprise permet aussi le télétravail pour son personnel administratif et des horaires aménagés selon les besoins des salariés.

Touchées par les annulations d’événements

«C’est particulier pour nous», indique un responsable du gardiennage chez G4S, contacté en fin de semaine dernière. «Nous avons trois activités, le gardiennage, le transfert de fonds et la gestion d’alarme. Si une banque ou une société ferme, nous mettons l’alarme avec le dernier qui part et nous restons vigilants à ce qu’il n’arrive rien. Comme tout le monde, nous suivons ce qui se passe et on s’adapte, en donnant des consignes aux personnels.» L’entreprise emploie de 1.200 à 1.400 personnes au Luxembourg. «Nous sommes aussi dépendants des annulations d’événements, comme le