Lui-même récompensé à deux reprises en 2020, le professeur Björn Ottersten, patron du SnT, est à la tête d’une cohorte de 365 chercheurs de premier plan sur six axes essentiels pour l’avenir du pays. (Photo: Simon Verjus/Maison Moderne)

Lui-même récompensé à deux reprises en 2020, le professeur Björn Ottersten, patron du SnT, est à la tête d’une cohorte de 365 chercheurs de premier plan sur six axes essentiels pour l’avenir du pays. (Photo: Simon Verjus/Maison Moderne)

2020 a accéléré la digitalisation et renforcé le rôle aux avant-postes du SnT, qui se félicite, dans son rapport annuel, de l’arrivée de neuf nouveaux partenaires, d’une cinquième spin-off, de 73 projets de recherche, de nouveaux financements… et de 365 chercheurs motivés.

Une crise mondiale peut-elle doper l’excellence? Vous avez quatre heures. Sauf le directeur du SnT (le Centre interdisciplinaire pour la sécurité, la fiabilité et la confiance), , qui a déjà réalisé l’exercice.

Dans le rapport annuel qu’il a rendu ce mercredi, le patron de ce centre de recherche de l’Université, à l’avant-garde des secteurs-clés de l’économie de demain, se félicite d’avoir vu ses chercheurs s’impliquer dès le début de la pandémie de Covid-19 dans la recherche de solutions. Avec des résultats comme un logiciel de modélisation de la propagation du virus ou une technologie d’analyse de la distance sociale.

Par exemple, l’outil de modélisation développé par l’équipe de Salah Ghamizi permettra de guider sur les politiques à mener pour garder le nombre de nouvelles infections sous le maximum fixé. Il est un des meilleurs outils au monde, capable d’avoir un impact dans une centaine de pays, .

«Voir un si grand nombre de nos scientifiques se mobiliser et aller bien au-delà de leurs tâches normales a été rassurant en ces temps inhabituels», reconnaît M. Ottersten, au terme d’une année particulière, mais qui marque encore le poids croissant du SnT.

Neuf nouveaux partenaires (Civil Maps, DataThings, Databourg, Huawei, la House of Startups, LMO, Rotarex, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération et Yoba) ont rejoint une belle brochette d’experts du monde industriel dans les six verticales du centre (l’espace, les fintech, la cybersécurité, l’internet des objets, la gestion des données et les véhicules autonomes).

est devenue cette année le cinquième spin-off du SnT (après LuxAI, Black Swan, Motion-S et DataThings) et la première dans le secteur de l’espace, elle qui s’est spécialisée dans la surveillance environnementale à partir des données de satellites.

Les chiffres donnent le tournis: 20 nouveaux projets de partenariat ont été signés l’an dernier, portant à 73 les projets de recherche, deux nouvelles subventions ERC H2020 qui s’ajoutent aux trois premières, six nouveaux groupes de recherche ont été lancés, sept membres du corps professoral ont été nommés, et un montant record de 32,6 millions d’euros de financement compétitif de la recherche a été sécurisé, de quoi «recruter plus de talents pour notre centre en pleine croissance et continuer à proposer de nouvelles innovations aux industries locales et mondiales au cours des prochaines années», indique le directeur du SnT.

Aujourd’hui, 365 chercheurs, de 66 nationalités, sont impliqués dans huit laboratoires de recherche et n’ont que le mot «excellence» à la bouche. Leur ambition se traduit dans les et les 435 publications scientifiques en 2020 dans 111 projets.