Après la première version d’Everest, Denis Kiselev entend utiliser la plate-forme pour l’élargir à d’autres services utiles dans le quotidien des entreprises comme la gestion de leurs rentrées via le commerce électronique. (Photo: Jan Hanrion/Maison Moderne Publishing)

Après la première version d’Everest, Denis Kiselev entend utiliser la plate-forme pour l’élargir à d’autres services utiles dans le quotidien des entreprises comme la gestion de leurs rentrées via le commerce électronique. (Photo: Jan Hanrion/Maison Moderne Publishing)

La fintech SnapSwap marque une étape importante dans son développement en lançant Everest, une plate-forme d’émission de cartes bancaires professionnelles, de paiement et de gestion des dépenses pour les entreprises. Le tout en collaboration avec Mastercard.

En pleine morosité ambiante, les nouvelles positives d’entreprises sont les bienvenues. Celle-ci est en provenance de SnapSwap, la fintech fondée par .

Après deux ans de développement et un cheminement avec Mastercard, SnapSwap met sur le marché Everest: une plate-forme en ligne (accessible sur smartphone ou ordinateur) de fourniture de cartes bancaires professionnelles et de gestion de dépenses courantes. Cible: les PME et les start-up.

«Notre objectif est d’aider les entrepreneurs et les cadres supérieurs à se concentrer sur leurs clients et leurs produits, tandis que la technologie Everest s’occupe des paiements et de la gestion des dépenses», déclare Denis Kiselev. «Notre solution se veut différente d’autres accessibles sur le marché, car elle propose une expérience entièrement en ligne. Les entreprises peuvent obtenir autant de cartes qu’elles le souhaitent, elles peuvent disposer de rapports générés automatiquement et surtout notre carte combine les fonctions de débit et de crédit.»

Dès l’ouverture du compte, le client est d’ailleurs habilité à utiliser une carte numérique avant de recevoir la carte physique. Jan Hanrion/Maison Moderne Publishing SA

Dès l’ouverture du compte, le client est d’ailleurs habilité à utiliser une carte numérique avant de recevoir la carte physique. Jan Hanrion/Maison Moderne Publishing SA

Cette proposition de services qui devrait s’élargir vers l’ensemble de la gestion des flux entrants a donc séduit Mastercard. Le géant du paiement électronique avait repéré SnapSwap au point d’en faire en 2018 la première fintech luxembourgeoise à intégrer son programme Start Path, destiné aux start-up prometteuses.

En novembre de la même année, SnapSwap entrait dans le cercle des partenaires à part entière du réseau Mastercard, aux côtés d’autres grands noms des fintech ou du milieu bancaire.

D’une plate-forme à une communauté

Avec Everest, SnapSwap s’est fixé comme objectif d’attirer quelque 200.000 clients au Benelux d’ici 2021, d’autres pays devant suivre d’ici 2022.

«Everest est notre priorité majeure, nous souhaitons qu’elle devienne une solution paneuropéenne», ajoute Denis Kiselev, qui veut faire de la plate-forme un liant pour une communauté de clients. «Nous voulons leur donner la possibilité d’interagir autour de leurs problématiques ou de leurs besoins. Nous avons aussi prévu une série d’accords avec des fournisseurs de services qui peuvent leur offrir des avantages.» Amazon Web Services, Spaces ou encore Hotels.com sont cités.

«Nous sommes très fiers de nous associer à SnapSwap pour le projet Everest et heureux qu’ils soient la première fintech du Benelux à lancer une plate-forme dédiée aux PME», déclare Henri Dewaerheijd, country manager Mastercard Belux dans un communiqué.

SnapSwap emploie actuellement 25 personnes (et autant de recrues prévues d’ici à la fin de l’année) et a élu domicile à la House of Startups l’an dernier, après avoir passé ses premières années au Lux Future Lab. , elle opère en tant

Son conseil d’administration est présidé par et composé de , , Denis Kiselev et Artem Petsyukha.