En mai a eu lieu la cérémonie d’ouverture du nouveau campus SMS à Mönchengladbach, pour plus de 2.000 employés. (Photo: SMS Group)

En mai a eu lieu la cérémonie d’ouverture du nouveau campus SMS à Mönchengladbach, pour plus de 2.000 employés. (Photo: SMS Group)

SMS Group, maison mère de Paul Wurth, a terminé 2023 avec un chiffre d’affaires supérieur à 3,4 milliards d’euros, en ligne avec les prévisions, et des pré-contrats qui dépassent les 5 milliards d’euros. L’activité de services au bénéfice du «verdissement» de l’industrie continue de croître.

Du vert dans le chiffre d’affaires, qui passe de 3,1 milliards d’euros à 3,4 milliards d’euros et qui est attendu à 3,8 milliards en 2024. Du vert encore pour les contrats déjà signés, qui franchissent le cap des 5 milliards d’euros. Du vert aussi pour le résultat de l’entreprise, supérieur de 42 millions d’euros à celui de l’année précédente (19 millions d’euros). Du vert toujours pour le résultat opérationnel, qui passe de 22 millions d’euros à 134 millions d’euros. Du vert enfin avec 906 millions d’euros de liquidité nette, supérieure de 80% à celle de l’année précédente.

«L’activité de services pour les installations et équipements de nos clients continue de gagner en importance pour nous. La liaison étroite et constante entre l’ingénierie des installations et les services est le principal moteur de notre croissance rentable», a déclaré le CEO et président du conseil d’administration de SMS Group, maison mère de Paul Wurth, Jochen Burg, ce mercredi à l’occasion de la présentation du rapport annuel du groupe. «Nous avons regroupé notre expertise dans les domaines des systèmes électriques et d’automatisation, des services techniques et de la digitalisation dans une seule unité commerciale. En conséquence, nous sommes idéalement positionnés pour offrir à nos clients des solutions individuelles et intégrées pour les différents défis mondiaux auxquels ils sont confrontés», a dit celui qui a pris les commandes, en octobre dernier, et dont l’ambition est que l’activité de services représente 50% du chiffre d’affaires d’ici 2030.

Une confiance qui s’explique par le verdissement de l’industrie et le besoin de mettre en œuvre des technologies alternatives à très court terme.  Pour H2 Green Steel en Suède, SMS construit la première aciérie qui tourne seulement à l’hydrogène vert à 100% et l’usine devrait être construite à partir de la fin de l’année. Parallèlement, des préparatifs similaires sont en cours chez Thyssenkrupp Steel pour la construction de la première usine de réduction directe à Duisburg, ce qui permettra d’éviter plus de 3,5 millions de tonnes de CO2 par an.

«Nous sommes pleinement en ligne avec notre mission #turningmetalsgreen», rappelle M. Burg. «Nous ne nous appuyons pas seulement sur des projets de référence majeurs, mais offrons également des solutions durables adaptées à toutes les voies de production d’acier. Cela nous assure un rôle clé dans la transformation verte de l’industrie.»

«La rentabilité reste l’objectif principal de notre entreprise», ajoute la nouvelle directrice financière du groupe, Fabíola Fernandez. «2023 a été une année réussie qui a évolué dans la bonne direction. Nous prévoyons également une amélioration supplémentaire de nos bénéfices pour l’année en cours.»

Et la rentabilité du groupe, comme celle de ses clients, dicte aussi le développement de son processus Easymelt, que l’indien Tata Steel a décidé d’utiliser.

L’année dernière, SMS a augmenté ses investissements dans la compétitivité pour atteindre 151 millions d’euros (contre 129 millions d’euros l’année précédente). 

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