Ce 1er février, après une entrevue avec le ministre de la Mobilité et des Travaux publics, (dei Gréng), les syndicats et ont confirmé la suppression de six lignes de bus desservant des zones industrielles, dès le 12 février prochain, dans .
Dans le détail, il s’agit des lignes suivantes: 16U Rodershausen - Colmar/Usines; 17U Clervaux - Hosingen-Stolzembourg/SEO; 21U Echternach - Colmar/Usines; 92U Bigonville - Colmar/Usines; 93U Martelange - Colmar/Usines et 94U Boulaide - Colmar/Usines.
Selon les données du ministère de la Mobilité, le maintien de ces lignes ne serait plus justifiable en raison d’une fréquentation en dessous de trois passagers par liaison. , le ministère avait évoqué une fréquentation moyenne extrêmement faible avec, au plus, de 15 à 16 personnes, réparties sur l’ensemble des courses de la journée. Le tout pour un coût annuel s’élevant à un peu moins de 5 millions d’euros.
D’un autre côté, 13 autres lignes de bus desservant des sites industriels ont été étudiées par le ministère et restent pour le moment en activité, faute d’alternative ou en attente de données supplémentaires.
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À la sortie de l’entrevue avec le ministre, le syndicat OGBL a souligné l’attitude «positive et ouverte» du ministre, mais a dénoncé le manque d’effort à rechercher des alternatives de mobilité plus innovantes comme des navettes, des minibus ou encore un service de mobilité à la demande. L’OGBL a également dénoncé un certain manque de proactivité des entreprises situées dans les zones industrielles en question. «Nous lançons un appel aux entreprises concernées pour qu’elles prennent leurs responsabilités et se mettent en contact avec le ministère de la Mobilité afin de mettre en place des plans de mobilité pour leurs salariés. Le laxisme patronal en matière d’organisation du transport des salariés doit cesser!», a souligné Patrick Freichel, du syndicat Chimie, Transformation sur métaux et Transport sur route et Navigation/ACAL de l’OGBL.
De son côté, le LCGB reste plus prudent et souhaite prendre le temps de vérifier les données de fréquentation qui ont été présentées par le ministère, notamment concernant les lignes desservant la zone industrielle de Colmar/Usines.
Enfin, la fréquentation d’autres lignes de bus desservant des zones industrielles dans le pays est actuellement à l’étude et sera finalisée au mois de mai prochain. Notons tout de même que le ministère de la Mobilité et des Travaux publics a adopté une attitude ouverte en précisant que les autres lignes visées par une suppression seront «maintenues aussi longtemps que cela s’avère nécessaire, donc jusqu’à ce que des solutions alternatives adaptées soient trouvées», avant d’ajouter que «l’État n’a pas pour vocation de faire circuler des bus vides, ni de servir des besoins individuels et des besoins d’une entreprise privée».
Pour information, au profit de solutions alternatives est en ligne depuis le 20 janvier dernier. Elle a pour le moment récolté 1.273 signatures sur les 4.500 requises.