Le directeur général de la Chambre de commerce, Carlo Thelen, a annoncé ce vendredi soir une prolongation pour six ans, jusqu’à fin 2029, de la House of Startups. (Photo: Maison Moderne)

Le directeur général de la Chambre de commerce, Carlo Thelen, a annoncé ce vendredi soir une prolongation pour six ans, jusqu’à fin 2029, de la House of Startups. (Photo: Maison Moderne)

Devenue LE lieu de rencontre des start-up au Luxembourg – en dehors du Technoport –, la House of Startups est prolongée pour six ans, a annoncé, vendredi soir, le directeur général de la Chambre de commerce, Carlo Thelen, au cours d’un événement qui a réuni les ministres des Finances et de l’Économie.

«Le pays a besoin de vous!» Le Philippe Linster, remercie et . À l’avant-veille d’une tripartite cruciale, les ministres des Finances et de l’Économie sont venus passer une heure et demie à l’événement organisé par la Chambre de commerce, mais doivent s’éclipser avant les pitches de trois start-up et la partie festive de cet événement de rentrée pour les start-up.

Son directeur général, , a annoncé la prolongation pour six ans, soit jusqu’à fin 2029, de l’initiative lancée par et . Elle héberge aujourd’hui quatre incubateurs et plus de 200 start-up, au Luxembourg-City Incubator, à la Lhoft, au Village by CA, ou à l’International Climate Finance Accelerator Luxembourg.

«Presque chaque ministre est passé par ici», a rappelé Carlo Thelen, devant une audience de 200 personnes. Des institutionnels comme la CEO de Luxinnovation, , des entrepreneurs chevronnés comme , désormais à la tête non seulement d’une fédération des start-up, mais d’une initiative de fondateurs pour les fondateurs, des rockstars comme , le CEO de la Lhoft, ou Marzio Schena, le CEO d’ANote Music, et, surtout ces petites mains des start-up qui leur donnent vie, mouillent le maillot et rêvent de devenir des grands ou de changer le monde.

Un incitant fiscal pour les business angels

Les uns et les autres ont échangé des messages pleins de sens. «Nous comptons sur vous pour porter les solutions de demain et nous vous soutiendrons dans les années à venir», a dit le ministre de l’Économie. «Nous sommes dans une situation qui n’est ni facile au Luxembourg ni en Europe, et cela nous fait encore plus plaisir d’être ici avec vous», a renchéri la ministre des Finances, avant de rappeler sa volonté d’aider à la digitalisation du secteur financier et à la durabilité.

Il faudrait peut-être imaginer un avantage fiscal pour les business angels qui mettent un ticket dans une start-up, a osé le CEO de la Lhoft, Nasir Zubairi, sous les applaudissements de la salle, tant le sujet revient souvent dans les conversations. À la manière dont les deux ministres ont tourné la tête l’un vers l’autre, d’un air entendu, il est évident qu’ils en ont déjà parlé, même si l’ex-ministre des Finances, (DP), avait écarté l’idée d’une réforme avant les prochaines élections législatives.

Le responsable du LCI, Bastien Berg, a, de son côté, souhaité que les start-uppers puissent plus facilement ouvrir un compte bancaire. Celle qui dirige le Village – une des 44 structures du Crédit Agricole –, Amélie Madinier, que l’on soutienne aussi ces très jeunes entrepreneurs qui n’ont qu’une idée et qui sont pourtant aux avants-postes de l’économie d’après-demain. Et le , Stephan Peters que l’on n’oublie pas que les fondateurs qui ont du succès réinvestissent souvent dans l’écosystème qu’ils connaissent, dans un cycle vertueux pour l’écosystème.

Sans se mentir, dans la salle, on n’avait qu’une envie: passer à la partie la moins protocolaire, en attendant le premier Fintech Friday de la saison, la semaine prochaine. Pour continuer à «polliniser», terme employé par la ministre des Finances: se rencontrer, apprendre à se connaître, à échanger des idées, à collaborer, à monter des partenariats. C’est la force de l’endroit, désormais rassuré sur son avenir, même si personne n’en doutait vraiment.