Shadow combine les technologies SaaS et IaaS (software et infrastructure en tant que service). (Photo: Shutterstock)

Shadow combine les technologies SaaS et IaaS (software et infrastructure en tant que service). (Photo: Shutterstock)

Ce PC imaginé par une jeune entreprise française n’existe pas vraiment, puisqu’il est hébergé à distance dans le cloud. Ce concept de «cloud PC sur abonnement» permet à l’utilisateur de bénéficier d’un matériel haut de gamme et régulièrement mis à jour.

Le PC virtuel proposé par la société Blade cumule des technologies, normalement dévolues, aux entreprises: un fonctionnement à distance sur une plate-forme cloud héberge à la fois le système d’exploitation (Windows 10) et la plate-forme matérielle (processeur, carte graphique, mémoire vive, etc.).

Shadow combine les technologies SaaS et IaaS (software et infrastructure en tant que service). Le client se contente, en bout de chaîne, d’installer un client léger sur son vieux PC sous Windows ou Ubuntu, un Mac, ou encore une tablette Android, et de relier ce terminal à internet via une connexion très haut débit (au moins 15Mb/s pour une bonne qualité de service).

Orange prêt à dévoiler son «cloud PC»

Pour ceux qui ne disposent pas d’un ordinateur, Blade propose de louer ou d’acheter un boîtier additionnel (la Shadow Box), qu’il suffit de relier à la TV ou à un écran, puis à internet. L’abonnement débute à 30 euros par mois pour un engagement d’un an.

Le Shadow PC s’adresse en priorité aux passionnés de jeux vidéo (les «hard gamers»), qui doivent s’équiper de configurations assez coûteuses (2.000 euros et plus) et investir régulièrement pour les mettre à niveau.

Shadow peut également  intéresser des professionnels dont le métier nécessite une grande puissance de calcul ou de rendu graphique. Le concept devrait néanmoins se démocratiser sous peu, l’opérateur Orange devant annoncer prochainement une offre similaire à destination du grand public.