Déçue par son volume d’affaires au Luxembourg, la fintech SESAMm a décidé de quitter le pays pour se concentrer notamment sur son développement aux États-Unis. (Photo: Shutterstock)

Déçue par son volume d’affaires au Luxembourg, la fintech SESAMm a décidé de quitter le pays pour se concentrer notamment sur son développement aux États-Unis. (Photo: Shutterstock)

Moins d’un an après avoir levé 4,4 millions d’euros, la fintech SESAMm a décidé de fermer son bureau de Luxembourg pour se concentrer davantage sur les États-Unis.

«Effectivement, nous avons fait le choix de ne pas conserver de bureau à Luxembourg, même si nous continuons nos relations sur place. Les objectifs business espérés n’ont pas été obtenus, le marché luxembourgeois reste encore trop orienté vers les activités de back et middle-office. Ainsi, nous avons décidé de réallouer nos ressources pour les marchés plus stratégiques, en particulier les États-Unis.»

Sollicitée par Paperjam, la fintech messine, qui avait posé un pied au Luxembourg en 2016, confirme son départ.

La grande gagnante du Pitch Your Startup 2016 à l’ICT Spring est spécialisée dans l’analyse en temps réel des millions de messages, articles et posts issus de plus de 250.000 sources de données, grâce au traitement automatique des langues, au big data, au machine learning et à l’analyse quantitative.

Présente au Lux Future Lab, à Paris et à New York, depuis l’an dernier, elle devait aussi ouvrir un bureau au Japon, avant que le coronavirus ne touche toute la planète.