La Société européenne des satellites (SES) a réalisé, au premier semestre, 152 millions d’euros de résultat net ajusté, en hausse annuelle de 35%, a-t-elle annoncé mercredi.

L’entreprise basée à Betzdorf explique cette performance par la contraction des dépenses nettes d’intérêts de 19% couplée à la baisse de 5% des charges d’exploitation récurrentes.

«Notre bon démarrage de l’année 2021 s’est poursuivi au deuxième trimestre et nous incite à revoir à la hausse la fourchette basse de nos perspectives d’Ebitda ajusté sur la base d’une solide exécution des programmes et de nos efforts constants pour réduire les coûts», a commenté, dans un communiqué de presse, Steve Collar, CEO de SES.

Commandes au beau fixe

Dans le détail, plus de 90% des revenus anticipés en 2021 sont déjà contractés, ce qui a poussé l’opérateur à relever ses prévisions d’Ebitda dans une fourchette comprise entre 1,08 et 1,1 milliard d’euros, contre 1,06 et 1,1 milliard d’euros.

Depuis le début de l’exercice annuel, le carnet de commandes de SES-17 et d’O3b mPOWER a gonflé de 210 millions d’euros, pour atteindre 770 millions d’euros.

Entre janvier et juin, l’entreprise a réalisé 875 millions d’euros de chiffre d’affaires, en contraction annuelle de 7,6%. Son résultat d’exploitation (Ebitda) a diminué de 6,5% sur la même période, à 544 millions d’euros.

Le premier semestre a été marqué par le versement, en avril dernier, du dividende 2020 qui a amputé la trésorerie du groupe de 181 millions d’euros. Celui-ci a aussi finalisé son .

SES est détenu à un tiers par l’État luxembourgeois et ses partenaires (la BCEE et la SNCI). L’opérateur emploie 650 salariés, selon les données du Statec.